La 17e session extraordinaire du conseil des bureaux de cette assurance tenue lundi à Yaoundé.
La carte rose permet à tout automobiliste se rendant dans un pays de la CEMAC, d’être assuré contre tous les risques de responsabilité civile qu’il encourt du fait des dommages qu’il peut causer aux tiers par des accidents de circulation susceptibles de survenir dans le pays de destination. Elle rapproche aussi les victimes de l’assureur qui est débiteur-payeur. Entre 2013 et 2015, les bureaux nationaux de la carte rose des pays de la CEMAC ont enregistré près de 232 dossiers de sinistres transfrontaliers. Ils ont, à ce titre, facilité le paiement, par les compagnies d’assurance locales, des sinistres pour un montant de plus de 382 millions de F. « Si on peut se satisfaire des efforts de recouvrement engagés par les différents bureaux nationaux, beaucoup de chemin reste à parcourir », indique Parfait Mbifoyo Tabane, président du conseil des bureaux de la carte rose Cemac. En effet, la réduction des délais de règlement des sinistres transfrontaliers et les nombreuses arrestations de véhicules avec incarcération de chauffeurs sont à régler. « Lorsqu’il y a accident, automatiquement les passants et même les agents de la police judiciaire sont enclins à immobiliser le véhicule et faire des arrestations arbitraires alors que les chauffeurs ont leur attestation d’assurance et la carte rose qui est annexée », explique le président du conseil.
La 17e session extraordinaire du conseil des bureaux de la carte rose CEMAC ouverte hier à Yaoundé par le directeur national des assurances, Blaise Ezo’o Engolo, représentant du ministre des Finances, a donné l’occasion de faire le point sur les avancées de l’institution. C’est aussi l’occasion de célébrer les 20 ans de l’institution, même si des défis demeurent.
