L’émission satirique, «Le Bouillon du Sud», sur les antennes de la station Crtv-Sud, fait un tabac dans la cité-capitale régionale.
On ne parle plus que de cette émission dans les salons feutrés, les bureaux des administrations, les ateliers et autres chaumières. « Le Bouillon du Sud », - et c’est le moins que l’on puisse dire, - cartonne. Chaque samedi, dans l’espace horaire 10-11h, le temps semble suspendre son vol dans la ville d’Ebolowa. Tout le monde, pense-t-on alors, à en croire les différents feedback, se branche sur la fréquence 97.6 FM, pour suivre Jacob Nguini et son équipe de reporters.
Ce samedi, le thème a porté sur « les filles de joie ». La semaine d’avant, il s’est agi du « Métier de journaliste ». La prostitution, les heurs et malheurs du monde de la presse ont été vus et revus dans tous les angles, sous les plumes pleines de sarcasme de Jean-René Menguele, Etienne Meva’a Abondo Beyeme, Saint-Luc Ndjaga, Marthe Mvoto Effoudou, Edith-Gisèle Ndjoki, Guy-Paulin Effa Essiane. Des cuisiniers, tels de fins limiers, montrent et font des démonstrations au vitriol, autour du « Cuisinier-en-Chef », le Master Jacob Nguini, par ailleurs chef de station régionale.
Satisfaire un auditoire, de plus en plus exigent. Tel est le leitmotiv de cette équipe de journalistes. Il faut donc, à chaque fois, trouver le sujet d’intéressant, pertinent et d’une actualité cuisante. On a ainsi parlé des questions de chefferie traditionnelle, celles liées à la dot, à la gestion des droits successoraux … Et, à chaque fois, la peinture au vitriol a porté sur les tares dans les pratiques. Objectif : mieux les exorciser afin de rendre la société meilleure. « Le Bouillon du Sud », c’est donc corriger les mœurs en riant, en divertissant, en s’amusant. « Le Bouillon du Sud » vient combler un vide qui se faisait sentir dans la production à Crtv-Sud.
D’où les nombreuses rediffusions qui permettent à ceux qui n’ont pas pu suivre le direct, de se mettre à la page, déjà le dimanche, entre 11et 12 heures. L’émission traite des sujets de société, où les auditeurs se reconnaissent tant bien que mal à travers la méthode plutôt satirique des sujets. Pour Jacob Nguini, la particularité de cette émission hebdomadaire, qui passe les samedis, espace 10, 11 heures, c’est que, La dizaine d’articles proposés est traité avec humour et fantaisie, mais en relatant les faits réels.
En fait, le bouillon du Sud est une satire sociale, pour amener les populations à changer progressivement de façons de vivre. C’est au cours des conférences de production que sont généralement choisis les thèmes à traiter. Ces thèmes sont ainsi retenus en fonction de l’actualité de la semaine. Le veux émis par le cuisinier en chef du bouillon du Sud, c’est que l’émission serve à changer les comportements. Qu’elle Soit pérenne et, que la jeune génération s’en n’en procure pour la postérité.
