L’invite a été faite au champ des prières en vue de la sécurité et de la cohésion sociale de notre pays.

Sécurité, équité, cohésion et paix. Des mots et une invite adressée à la communauté musulmane de Ngaoundéré. C’était au lieu-dit champ des prières au quartier Baladji II à Ngaoundéré. Prenaient part avec les fidèles musulmans de la ville de Ngaoundéré, le lamido de Ngaoundéré, Mohamadou Hayatou Issa, Kildadi Taguiéké Boukar, fidèle musulman et des dignitaires de la ville. Comme de coutume, la prière communautaire suivie du sermon de l’imam traduite en arabe, fulfulde et français. Les sujets d’actualités n’étaient pas en restes. La sécurité est de loin le sujet qui est revenu dans les propos du guide spirituel, le lamido de Ngaoundéré en premier. Pour lui, il faut veiller à maintenir le pays en sécurité en évitant tout risque de trouble. « L’actualité récente nous appelle à plus de vigilance et plus de collaboration mutuelle avec les autorités afin de préserver ce qu’on a d’essentiel, notre paix et notre intégrité territoriale » a-t-il convié les fidèles musulmans.  

Dans son sermon prononcé à l’occasion de la fête de ramadan, Cheikh Mahmoud Ali, imam principal de la grande mosquée du lamidat de Ngaoundéré a insisté pour sa part sur l’équité. Pour lui, la pratique de l’équité rapproche de la piété. « Allah recommande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Il interdit en outre la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion » a-t-il déclaré aux fidèles musulmans rassemblés au champ des prières de Ngaoundéré. De même, l’injustice, la sorcellerie, la magie, le maraboutisme, les pratiques sectaires et la transgression qui gâchent l’islam sont proscrites. La fête de fin de jeûne de ramadan aura cette année un parfum nouveau. Avec la fantasia, la tauromachie, des danses patrimoniaux au lamidat durant trois jours.