Les mesures sécuritaires exceptionnelles prises par les autorités de la place ont permis un déroulement sans anicroches des festivités.
A contexte particulier, dispositions particulières. Conscientes du spectre omniprésent lié aux exactions que continuent de subir les populations de la partie septentrionale de notre pays, les autorités administratives de la région du Nord, sous la férule du gouverneur de la région, Jean Abate Edi’i, ont mis les petits plats dans les grands afin que les festivités devant marquer l’observance du jeûne du ramadan, édition 2016, dans cette partie du pays, se déroulent sans le moindre incident, ni drame possible. Forts des mesures de sécurité aussi rassurantes, mises sur pied, c’est par milliers que les mahométans, hommes, femmes et enfants de Garoua, la cité capitale du Nord, ont convergé, mercredi, vers la grande mosquée du quartier Poumpoumré, pour prendre part au rituel, la grande prière marquant la fin du jeûne du ramadan.
C’est à 8h30, en conformité au programme de la prière, préalablement établi par le chef spirituel de céans, S.M. le lamido de Garoua, Alim Garga Hayatou, que le «la » du rituel est donné. La prière, proprement, officiée par l’imam de prière de fête, Modibo Marafa Djafarou, était alors lancée. Des louanges (invocations), tout d’abord, à l’endroit d’Allah (Dieu), le Miséricordieux, puis suivront, tour à tour, les deux «rakkat» habituels et la prêche de l’imam. Sermon axé pour l’essentiel sur la vanité de la vie mondaine. Et le chef spirituel de la place, S.M. Alim Garga Hayatou, dans sa communication de circonstance, d’éclairer la lanterne des fidèles musulmans résidant dans son lamidat sur les vertus du mariage, la place prépondérante de la religion dans la vie humaine, l’intérêt de la tolérance religieuse, gage de cette paix sociale que connaît notre pays et qui est enviée des quatre coins du monde, entre autres.
Le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, qu’entourait son Etat-major, au grand complet, a personnellement pris part à cette grande prière. Les réjouissances devaient se poursuivre par la suite au sein des familles.
