La chanteuse a donné un spectacle mercredi à Yaoundé dans le cadre du projet « L’IFC donne de la voix » de l’Institut français.
On le répète assez souvent : il n’y a pas plus naturel comme instrument que la voix. Elle était à l’honneur durant une semaine, à la faveur du projet de l’Institut français du Cameroun à Yaoundé : « L’IFC donne de la voix ». Du 1er au 8 juillet, des artistes ont joint cette initiative à travers une série d’activités et de spectacles. Sanzy Viany a évidemment accepté l’invitation. Mercredi dernier, elle a donné un show enthousiaste et revigorant. L’artiste, tout en présentant des morceaux-phares de son album « Ossu » (Va de l’avant), a tenu à saluer la mémoire de deux talents incontestables, aujourd’hui disparus. Elle a servi une reprise émouvante de « Yolele » de Papa Wemba (d’ailleurs chapeau Sanzy pour l’accent en lingala). La « voix d’or » du Cameroun, Anne Marie Nzié était elle aussi dans tous les cœurs, de retour l’espace d’une chanson, grâce à cette dédicace vocale de Sanzy Viany. La chanteuse a aussi présenté des jeunes voix comme Denise Naafa, avec qui elle signe un featuring « Black Woman ». Une soirée agréable et plaisante en conclusion.
Le baryton Jacques Greg Belobo, star d’un concert réunissant des chœurs et des solistes au profit de la Croix Rouge camerounaise le 1er juillet, avait donné le ton de ces huit jours riches en décibels. La formation s’est voulu un pan énorme de l’événement. Les artistes ont pu participer à des masterclasses les 2 et 4 juillet, notamment en chant lyrique et en direction de chœur, conduites par Jacques Greg Belobo, mais aussi par le chef de chœur et chef d’orchestre français Michel Piquemal.
L’opéra a été très présent dans le projet. Les amateurs de cet art, par excellence, de la voix dans toute sa puissance, pourront se divertir ce soir à l’IFC dès 20h30 avec « Cosi fan Tutte », opéra de Mozart, mis en scène par Christophe Honoré. Une retransmission en direct du Festival d’Aix-en-Provence… L’IFC a également prévu des projections de comédies musicales cultes comme « West Side Story », histoire de souligner un peu plus l’importance de la voix dans diverses disciplines artistiques.
