Cet événement de promotion des valeurs et richesses culturelles du continent s’est achevé le week-end dernier dans la capitale japonaise.
Une jeune artiste japonaise dans la peau de Miriam Makeba. Elle porte la voix de l’Afrique sur le grand podium du Festival de l’Afrique à Hibiya dans la ville de Tokyo, capitale du Japon. Comme « Mama Africa », elle chante avec un accent irréprochable et met le public debout. Les participants au 6e rendez-vous de l’Organisation non-gouvernementale (ONG) African’s Heritage Community dansent une sorte de twist balancé. La « digne héritière » de Makeba donne un goût de culture africaine à ses concitoyens japonais.
Le Cameroun était l’un des grands absents de ce rendez-vous culturel de deux jours. Mais une dizaine de pays africains a offert l’attrait de l’Afrique, puisé dans ses profondeurs culturelles riches et variées. Au World Gourmet Food Court, belle aire de restauration, les papilles gustatives ont été servies par les plats africains. Du « Talé-talé » (beignet de banane) chez les Béninois, en passant par le couscous de riz pour les Algériens, le menu était varié.
Un bazar proposant de nombreux objets d’art et folkloriques, des cours de cuisine, des ateliers de perles et de coiffures, a contribué à agrémenter le festival. Mais à en croire le promoteur, Justice Tony, Ghanéen installé au Japon depuis 25 ans, la mobilisation des pays africains n’est pas encore forte. « L’année dernière, nous avions eu 15 à 20 pays à travers justement les ambassades. Mais cette année, c’est moins. Et pourtant, nous adressons toujours des correspondances à ces ambassades », confie-t-il.
