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Dossier de la Rédaction

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Interview: «Nous travaillons pour la diversification de l’économie africaine»

Maruyama Norio, directeur général d’Afrique au ministère des Affaires étrangères du Japon parle du contenu de la TICAD VI et de la situation économique des pays africains.

Pourquoi le choix du Kenya pour abriter cette 6e édition de la TICAD, 23 ans après ? 

Nous avons voulu que la TICAD soit d’actualité. Après les trois premières éditions, cette rencontre est devenue un grand sommet. Le Japon a vu que cet événement pouvait être possible en Afrique, parce que près de 15 000 participants ont pris part à l’édition précédente qui s’est tenue à Yokohama.

La particularité de la TICAD c’est est aussi du business. Tous ces éléments compilés ont donné droit à l’appropriation par les pays africains. Et le choix du Kenya ne vient pas de nous, mais des pays africains eux-mêmes.

Quels sont les grands chantiers qu’aborde la TICAD pour le développement de l’Afrique ?

Nous voulons montrer de quoi le Japon est capable pour faire avancer les dossiers du développement de l’Afrique. Ainsi donc, après la TICAD V, le Japon a remarqué que l’Afrique fait face à trois défis à savoir, le déclin des prix des produits pétroliers, la pandémie Ebola qui a révélé la fragilité du système de santé en Afrique puis enfin, le terrorisme qui est devenu un véritable problème pour ce continent comme pour le monte entier.

Pour y arriver, nous avons besoin non seulement des aides des partenaires mais aussi des membres de la Société civile. Les représentants de la Société civile sont donc invités et ont même le privilège de se prononcer.

Devons-nous dire que le Japon va profiter du grand boulevard en termes d’investissement en Afrique ?

Le Japon pourrait en profiter et il y aura beaucoup de partenariats. Le fait que les patrons des entreprises japonaises seront en Afrique pour la TICAD va créer beaucoup d’opportunités. Il y aura en tout près de 150 chefs d’entreprises. Le plus important, c’est Toyota qui a acheté CFAO. C’est un grand progrès pour l’Afrique. Ces deux structures ensemble vont non seulement développer le secteur de l’automobile, mais le domaine pharmaceutique et autres. Nous aurons aussi à nouer une coopération avec la France pour voir comment intervenir ensemble sur le continent.

Un effort a déjà été fait et des piliers ont été trouvés pour que nous puissions nous pencher sur des sujets comme la santé et la sécurité, entre autres. Le troisième pilier de la TICAD est la stabilité sociale qui prend en compte l’aspect important des couches vulnérables que sont les jeunes. Ce sera l’occasion de leur donner espoir et leur montrer cette possibilité de faire des formations.


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