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Dossier de la Rédaction

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Antirétroviraux: on s’attaque aux résistances

De nouvelles directives sur la prise en charge des personnes souffrant du VIH/Sida ont été données aux médecins vendredi dernier.

Dans l’objectif de maîtriser le phénomène de résistance aux antirétroviraux, le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) a abrité vendredi dernier un séminaire international. En ouvrant les travaux, le Pr. Alexis Ndjolo, directeur du CIRCB, a expliqué que le taux de prévalence du VIH est en baisse au Cameroun : 3,9%. Actuellement ce qui est préoccupant, c’est le phénomène des résistances des malades aux antirétroviraux. « Ce qui nous invite à le maîtriser pour le bien-être de nos patients », a-t-il conseillé aux participants. Au cours des travaux, les experts ont insisté sur la nécessité de mettre le patient sous traitement dès qu’il est détecté séropositif.

D’après le Pr. Judith Torimiro, experte, les résistances des malades du Vih/Sida aux antirétroviraux sont dues au non-respect de la prise du traitement. Pour pallier cela, elle a conseillé aux médecins de faire constamment les tests de résistance aux patients. Selon le Pr. Carlo Federico Perno, expert et, par ailleurs, président du conseil scientifique du CIRCB, « nous devons anticiper la résistance, en faisant les tests de la charge virale et utiliser des médicaments qui conviennent à la maladie de chaque patient » a-t-il martelé. « Sans le test de résistance, des médecins donnent des traitements qui ne répondent plus aux patients, qui a peut-être oublié de prendre ses médicaments un jour. En faisant le test de résistance, le médecin se rendra compte tout de suite et prescrira un traitement indiqué au malade », a insisté le Pr. Carlo Federico Perno.

Dr Charles Kouenfack, quant à lui, s’est appuyé sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) et du ministère de la Santé publique (Minsanté) pour exposer sur les avantages que peut avoir un patient lorsqu’il est mis sous traitement tôt. Le malade ne connaîtra jamais la phase de la maladie Sida et il ne se rendra même pas compte qu’il est infecté par le VIH. Lorsque le malade est détecté à temps, il est mis sous traitement de première ligne. Et ces traitements sont faciles à prendre : un comprimé au coucher et cela a moins d’effets secondaires sur son organisme. L’autre avantage est que les personnes qui sont sous traitement antirétroviraux et qui le suivent normalement ne transmettent pas le VIH. Ils peuvent vivre leur vie sexuelle, sans faire prendre de risque à leur partenaire.

Les participants ont aussi été édifiés sur la prise en charge des femmes enceintes, des enfants. Pour ces derniers, il leur a été donné les recommandations identiques : mettre immédiatement le malade sous traitement et à vie, même après l’accouchement pour la femme enceinte. Le guide sur le traitement d’un séropositif avec des maladies opportunistes comme la tuberculose,  faisait aussi partie des thèmes abordés par les experts.

 

 

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