C’est la révélation du cadre mensuel de concertation et d’évaluation du BIP en fin de semaine dernière.
Le taux d’exécution du BIP est en nette amélioration dans la région de l’Adamaoua. Il affiche 36% à mi-parcours contre 19% l’année précédente à la même période. L’exécution physico financière, elle est de 25%. Des efforts qu’il faut mettre à l’actif des recommandations faites en début d’exécution, courant janvier 2016. Mais aussi grâce au processus en amont de maturation de projets intégrés dans la feuille de route des sectoriels et des municipalités. Lors de la réunion mensuelle du cadre de concertation d’évaluation du BIP que présidait en fin de semaine dernière Kildadi Taguiéké Boukar, il a encore été question de rigueur. « Le cadre de concertation est capital dans cette démarche qui devrait à terme permettre que chacun joue efficacement sa partition pour le bien-être des bénéficiaires finaux que sont les populations locales », a déclaré le gouverneur de la région de l’Adamaoua.
Pour lui, cette démarche vise à interpeller les parties prenantes sur les missions qui leurs sont dévolues. Si dans l’ensemble tout semble se passer mieux que l’année précédente, Kildadi Taguiéké Boukar a déploré l’absence notable des magistrats municipaux « qui ne se sont pas fait représenter à cette concertation d’échange d’informations et de concertations multiples pour mener à bien la commande publique ». Ainsi que contrôleurs départementaux qui ont brillés par leur absence.
« Le service public est continu » a-t-il ajouté. « Pour ce manquement grave, des demandes d’explications leurs seront servies » a-t-il promis. En outre, cinq nouvelles recommandations viennent renforcer la batterie de mesures pour mener à leur terme les projets alloués à la région de l’Adamaoua. Il s’agit des recommandations qui viennent juguler quelques manquements observés ici et là.