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Dossier de la Rédaction

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Lutte contre Boko Haram: Amnesty International chez le MINCOM

Issa Tchiroma Bakary et des membres de l’ONG ont échangé mardi à Yaoundé sur la situation des droits de l’homme dans la région de l’Extrême-Nord.

En prélude au lancement demain jeudi d’un rapport sur la situation des droits de l’homme dans la région de l’Extrême-Nord, en relation avec la lutte contre Boko Haram, des responsables d’Amnesty International ont été reçus mardi par le ministre de la Communication. A l’issue de l’entretien, Issa Tchiroma Bakary et ses hôtes ont fait le point de leurs échanges à la presse. Alioune Tine, directeur du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de cette ONG, a ainsi déclaré que « des gens sont innocents et en prison dans des conditions extrêmement difficiles. Nous avons également discuté sur la nécessité de faire une enquête sur les violations des droits humains et de sortir les résultats, quelles que soient les difficultés ».

 «Lorsqu’Amnesty International, prétendument, déclare qu’il y a violation flagrante des droits de l’homme, nous disons qu’Amnesty International devrait se souvenir que ses paroles ne sont pas des paroles d’Evangile. Amnesty International a une lecture partisane de la situation, utilise un prisme qui lui est propre », a déclaré Issa Tchiroma Bakary. Avant                      d’ajouter que « nous ne rejetons pas leurs observations, sur des cas de violation de droits de l’homme qu’ils ont énoncés. Nous rappelons que c’est toute une région qui, aujourd’hui, tourne au ralenti pour ne pas dire que c’est toute une région où  la vie est réduite à sa plus simple expression, à cause de Boko Haram. Les paysans ne vont plus au champ. Les commerçants ne peuvent plus faire leur commerce. Le tourisme est complètement à l’arrêt. Tous les chantiers structurants qui se trouvent dans le septentrion sont à l’arrêt à  cause de Boko Haram. Nous sommes surpris par ce qui nous apparaît comme une sorte de sympathie que manifeste Amnesty International vis-à-vis de cette cohorte de bandits, des gens qui nous imposent aujourd’hui ce que nous appelons au gouvernement le rétropédalage civilisationnel, c’est-à-dire ceux-là qui veulent nous ramener vers le 15e ou le 16e siècle. Nous disons à Amnesty International de ne pas être affirmatif et péremptoire lorsqu’ils ait qu’il y a violation des droits de l’homme au Cameroun ».

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