Les émissaires de la première dame sont allés voir comment fonctionne le Centre international de référence Chantal Biya.
Ils ont eu du mal à cacher leur émerveillement. Malgré les poignées de main échangées avec le personnel, le Dr Karfalla Kaba, directeur de la fondation Djene Condé Kaba, épouse du chef de l’Etat de la République de Guinée et Dr Piou Gamet, responsable des programmes de ladite fondation n’ont pas manqué de scruter l’imposante œuvre de la première dame du Cameroun : le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB). Et une fois en audience avec le directeur, Pr. Alexis Ndjolo, les langues se sont déliées « Je suis fier de voir qu’un tel Centre faisant autant de prouesses en matière de lutte contre le sida, existe en Afrique », s’est exclamé Dr Piou Gamet, au terme de la présentation faite par le directeur du CIRCB. Dans leur pays d’après eux, un Centre pareil n’a pas encore été créé. La Guinée dispose de quatre hôpitaux régionaux et 38 hôpitaux préfectoraux pour plus de 11 millions d’habitants. Pour les visiteurs, le CIRCB est une merveille. Surtout lorsque le Pr. Alexis Ndjolo leur fait savoir que le CIRCB est un Centre de haut niveau sur tous les plans, offert aux Camerounais par Mme Chantal Biya. Et qu’en ce moment, un vaccin biologique y est en gestation.
En Guinée, 35 000 personnes vivent avec le Vih/Sida. 26 000 sont sous antirétroviraux. Selon le directeur des programmes de la fondation Djene Condé Kaba, plusieurs personnes résistent au traitement du fait de l’abandon des médicaments. Ayant appris que le CIRCB est expert en matière de résistance aux ARV, les invités se sont transformés en journalistes. « Combien de tests de résistance effectuez-vous par jour ? Comment transportez-vous souvent les échantillons ? Recevez-vous des médecins stagiaires des pays étrangers ? » Ils n’ont pas caché leur envie de s’inspirer du CIRCB. « La première chose que nous allons faire, une fois arrivés en Guinée, sera de rendre compte de ce que nous avons vu à la première dame. Lui faire savoir combien nos partenaires camerounais sont disposés à travailler avec nous. Grâce au protocole d’entente que nous allons mettre en place, il y aura un point focal dans chaque pays. Ces deux personnes vont s’assurer de la mise en exercice des accords que nous allons signer », a confié le directeur de la fondation Djene Condé Kaba. Et dans un bref délai, ce dernier a déjà des projets en vue. « Nous allons envoyer certains de nos échantillons ici au lieu d’être obligés de les tester en France», a-t-il confié, avant la visite du Centre inscrite au programme. Et ce mercredi, les hôtes sont au Cercle des Amis du Cameroun (CERAC).
