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Brexit, choc pétrolier, repli des matières premières…: la Cemac optimiste, mais en alerte

Les ajustements opérés par les Etats de la sous-région devraient permettre à la zone de continuer à maintenir le cap sans avoir à dévaluer sa monnaie.

Pas de conclusions hâtives sur l’impact de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) sur la croissance dans la zone monétaire Cemac. Les conséquences sont pour le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) certaines, mais il faut encore attendre de pouvoir les apprécier. Lucas Abaga Nchama a présidé le 12 juillet dernier à Yaoundé, la deuxième session ordinaire du Comité de politique monétaire  (CPM) de la BEAC. Un peu plus de deux semaines après le vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’UE, le 23 juin dernier, le sujet était à l’ordre du jour des travaux. A ce propos, le CPM note que le Brexit, pourrait aggraver les perspectives économiques mondiales.

La Banque centrale reste toutefois, selon les propos du gouverneur, « vigilante » et « attentive » à ce qui va se passer. « Est-ce qu’il y aura une crise au niveau de l’Europe, je ne crois pas. Si la Grande-Bretagne était dans la zone euro, on se serait préoccupés, mais cela n’est pas le cas. Donc, pour la monnaie que nous gérons (F CFA, Ndlr), nous n’avons pas de soucis à nous faire. Je préfère rester prudent, attentif et attendre ce qui va se passer  et mieux apprécier les conséquences éventuelles de cette sortie », a expliqué le président du CPM.

La BEAC ne va pas non plus dévaluer le F CFA. Confrontée comme les six Etats-membres de la Cemac à la baisse persistante des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, la Banque centrale du Nigeria a procédé il y a quelques jours à la dévaluation du Naira, effective depuis le 20 juin dernier. Ce choc pétrolier reste d’ailleurs la principale cause du ralentissement de l’activité économique dans la sous-région. La croissance dans la zone Cemac en 2016 est désormais projetée à 1,7%, contre 2,5% en 2015. L’inflation, elle, devrait augmenter, mais restera, selon les prévisions, contenue autour de la norme communautaire de 3,0% contre 2,4% l’année dernière.

Pour faire face à la crise qui perdure, la BEAC reste confiante quant à la portée des ajustements opérés par les Etats. Notamment la baisse des dépenses d’investissement pour la construction des infrastructures qui va entraîner une réduction des achats des biens d’équipement par les entreprises. Les réserves de change qui restent importantes, seront donc moins sollicitées, laissant ainsi une marge plus rassurante permettant de tenir.

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