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Dossier de la Rédaction

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Pas de « bébé pour tous »

La procréation médicalement assistée sera juridiquement encadrée au Chracerh pour le respect de l’éthique et de la déontologie.

La presse n’a pas manqué, mardi dernier, de mettre sur le tapis les questions d’éthique et de déontologie, dans la mise en œuvre des techniques de procréation médicalement assistée (Pma) au Chracerh. C’est que la Pma est déjà un sujet en débat dans notre société, un peu comme partout ailleurs. Les questions que se pose l’opinion publique s’articulent pour la plupart autour des « limites » : qui traiter ? Jusqu’à quel âge ? Combien de fois ? Sous quelles conditions ? Il existe effectivement des limites biologiques, comme l’âge de la femme restreignant la qualité ovocytaire et donc les résultats. Il y a ensuite les limites légales, - dans les pays où l’activité est déjà régie -, qui apportent des précisions en définissant, par exemple les auteurs du projet parental (les futurs parents) : nombre, sexe notamment. Enfin, le centre pourrait aussi se retrancher derrière une clause de conscience qui fixe les limites éthiques propres à chaque structure et à chaque individu.

Pour le Pr Kasia, le problème de l’accès des individus à la Pma ne se pose pas en termes de femme ou d’homme seuls. « Ici, ce sont les couples qui sont autorisés à accéder à ces techniques. Et j’entends précisément couples hétérogènes, c'est-à-dire composé d’un homme et d’une femme. Nous ne pratiquons pas « la grossesse pour tous ». Nous sommes là pour les hommes et les femmes ayant un consentement commun. Nous ne recevrons pas deux femmes ou deux hommes en couple qui veulent un enfant : notre loi est suffisamment claire sur le sujet. Par ailleurs, nous avons préparé un certain nombre de textes qui encadreront juridiquement l’activité. Ils seront soumis à l’Assemblée nationale… », a expliqué l’administrateur directeur général du Chracerh.

Pour l’homme, lorsqu'il est âgé, se pose la question de l’importance pour un enfant d’avoir un père à court terme et avec elle d'autres plus délicates comme l’espérance de vie et la qualité de l’accompagnement de l’enfant par des parents très âgés… Ces questions sont tout aussi prégnantes quand la vie de l'un des partenaires est en danger à cause de maladies connues, chroniques ou en rémission. Pour toutes ces questions et bien d’autres, « je pense que notre comité de gestion a un président - Séraphin Magloire Fouda - qui est un grand économiste attentif à tous ces problèmes. Certainement, il va nous dire ce qu’il faut faire tant pour les sollicitations qui se multiplient dans notre centre, en provenance des pays voisins immédiats et de bien d’autres régions du monde », a assuré Pr. Jean Marie Kasia.

 

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