Les vacances sont propices à des occupations diverses et les jeunes se laissent souvent distraire par les moins saines.

Un vent de liberté souffle sur les mois de juillet et d’août. Les vacances sont là, et les parents ont beaucoup de mal à maintenir leurs enfants entre quatre murs. La pression des classes étant retombée, les jeunes s’empressent de se trouver de nouvelles activités. Devant eux, des choix de divertissements innombrables, pas toujours recommandables. Quand certains préfèrent taper dans un ballon sur un terrain vague de leur quartier avec des amis, d’autres se contentent de sorties nocturnes. Ghislaine Etoube est une mère inquiète. Son fils Antoine E. se fait de mauvaises compagnies depuis quelque temps. L’école le tenait à l’écart de ces jeunes peu fréquentables, mais à présent, il est difficile de contrôler ses sorties et déplacements. « Il peut disparaître une journée entière et ne revenir que la nuit tombée. Il n’a que 18 ans, mais il ne m’écoute plus, il n’a d’yeux que pour ses nouveaux amis et leurs balades dans les boîtes de nuit et autres snacks », s’attriste cette mère.

A Melen, un autre parent très inquiet se confie. L’objet de ses soucis n’est autre que sa fille de 16 ans, disparue puis réapparue deux semaines plus tard. « Elle était chez son copain. Elle est âgée de 16 ans, mais lui il doit avoir la trentaine. Je ne sais plus à quel Saint me vouer, car pour ses vacances, elle a décidé de s’installer chez lui », révèle ce père célibataire (sa femme est décédée il y a deux ans). Pour éviter la vadrouille des enfants pendant les vacances, certaines autorités ont trouvé quelques astuces. Des activités ludiques, par exemple. Comme des championnats de vacances, des ateliers de musique ou de lecture. Pour un éducateur, la responsabilité finale revient aux parents, qui doivent s’assurer des fréquentations de leurs enfants et de leurs choix de divertissement.