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Dossier de la Rédaction

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En attendant le rapport sur les exactions de Boko Haram…

De deux choses, l’une : soit les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme et leurs enquêteurs chevronnés ont trop peur d’aller mettre le nez dans les poubelles des terroristes ; soit ils ont décidé de taire volontairement les horreurs de Boko Haram et s’acharner sur leur « moins cher », comme on dit communément chez nous. Dans les deux cas, il est difficile de comprendre comment une organisation aussi « reconnue », réussit, sans gêne, sans recul, à mettre sur le même pied d’égalité, agresseur et victime, en présentant la victime comme le bourreau.

D’accord, il est légitime d’être effrayé par la perspective de s’aventurer sur les terres de la ligne de front avec pour seule protection, un badge « Amnesty International ». Enquêter en zone de guerre n’est pas aisé, on l’accorde. Mais les exactions de la secte islamiste Boko Haram sont tout ce qu’il y a de plus spectaculaire. Donc, pas besoin de loupe pour voir les dégâts de cette œuvre d’obscurantisme. Le retentissement des attaques et des attentats à la bombe humaine en fait régulièrement un sujet de prédilection dans les médias. Les images de scènes de torture sont diffuées sur les réseaux sociaux par des membres de Boko Haram, pour marquer les esprits et semer la peur ; Les morts par dizaines dans les morgues et casernes, les blessés dans les hôpitaux de l’Extrême-Nord ; les près de 300.000 réfugiés et déplacés à la charge du Cameroun ; les écoles abandonnées, les villages désertés, la menace constante de la famine…

Curieusement, tout cela semble échapper à nos objecteurs de conscience, qui viennent une fois de plus de débarquer, triomphalement avec sous l’aisselle, un autre rapport accablant sur le Cameroun. Ils ont couru dans un hôtel de la place, battre le rappel des médias, oubliant peut-être de se rendre au tribunal militaire de Yaoundé, où se tient depuis quelques semaines, un procès de présumés terroristes. Un procès en bonne et due forme, ouvert au public. Preuve que le Cameroun n’a rien à cacher dans cette guerre qui lui a été imposée alors que le pays s’engageait dans son ambitieux chantier de relance de la croissance. Cet ennemi barbare à souhait a visiblement les faveurs des défenseurs des droits de l’Homme. C’est sa chance. Faut-il alors que nous devenions tous terroristes pour espérer être défendus par Amnesty International ?

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