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Dossier de la Rédaction

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Au fur et à mesure que se rapproche l’élection à la présidence de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), les différents protagonistes affûtent leurs armes. Certes, les hostilités ne sont pas franchement ouvertes, même si on a assisté jusqu’ici à un semblant de « duel » à distance, les deux principaux protagonistes ayant donné pendant longtemps l’impression de s’épier de loin. Ce n’est qu’une fausse apparence, car si on s’en tient à la récente actualité, quelques frémissements perçus ici et là sont les signes avant-coureurs d’une échéance très attendue. On peut d’ores et déjà constater que dans un cas ou dans l’autre, on ratisse large, comme si chacun voulait mettre toutes les chances de son côté. Pour ne rien laisser au hasard, Pierre Semengué et Franck Happi, les deux derniers candidats en lice, mettent un point d’honneur à peaufiner leurs programmes respectifs. Comme s’ils s’étaient donné le mot, il y a comme une synchronisation dans leurs récents faits et gestes.

Après une conférence de presse le 8 juillet dernier où il officialisait sa candidature et donnait les grandes lignes de son programme, Franck Happi a annoncé le 13 juillet sa démission du poste de vice-président de la Ligue pour, dit-il, « ne pas être juge et partie. » Une décision inattendue que certains observateurs n’ont pas tardé à mettre en parallèle avec la tenue le même jour de la conférence de presse de présentation de la candidature au président sortant, Pierre Semengué. Visiblement, l’officialisation des candidatures est en train de débrider une campagne qui semblait se morfondre dans des civilités de circonstance. Du coup, les langues se délient et les intentions se précisent. Pour l’instant, le camp du candidat-président semble avoir le vent en poupe avec deux ralliements de taille : celui d’un ancien candidat à la présidence et celui d’un membre de la liste de Franck Happi qui aurait décidé de rejoindre le camp d’en face. Pour certains observateurs, ce n’est qu’un avant-goût des tractations en coulisses. D’autre part, la liste du président de l’Union de Douala, se définit comme « un collectif de clubs et de personnes mettant en avant les valeurs éthiques et qui proposent des sources de financement alternatives pour le football camerounais. Le camp Semengué met son rôle de « pionnier » dans l’introduction du  professionnalisme, son expérience et ses bonnes relations avec le sérail. Il reste maintenant à convaincre l’électorat sur la pertinence des propositions.

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