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Dossier de la Rédaction

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Suspecte myopie

On n’usera point d’euphémisme ni de fioriture pour relever la profonde indignation suscitée au sein de l’opinion nationale par le récent rapport d’Amnesty international sur le Cameroun. On sait que l’organisation accuse notre pays de violation flagrante des droits de l’Homme. Et de citer pour étayer cette accusation, des arrestations massives, des tortures, ainsi que « des morts en détention (…) dans des prisons surpeuplées du pays ». Sur les atrocités immondes des terroristes de Boko Haram, pas un mot. Ou si peu… Ce qui n’est ni plus ni moins qu’une insulte intolérable pour la mémoire de milliers de nos compatriotes brutalement arrachés à la vie du fait de criminels sans foi ni loi.

De fait, cette impasse volontaire d’Amnesty international sur des souffrances et meurtrissures infligées à des victimes innocentes doit être comprise comme relevant d’un détail banal, sans intérêt pour les rédacteurs du rapport controversé, parce que outrancièrement partial. Tenez : des hordes de barbares mûs par la haine et l’intolérance envers leurs semblables qui s’arrogent le « droit » de tuer, de piller, de violer sans façon sont cajolés, choyés, béatifiés… Au mépris de milliers d’hommes et de femmes qui se sacrifient au quotidien, parfois au risque de leur vie, pour préserver celle des autres, en même temps que l’intégrité territoriale de notre pays.

Une analyse objective de la situation laisse apparaître que le Cameroun, en dépit de la guerre implacable qu’il mène contre la secte terroriste Boko Haram, met un point d’honneur à préserver les droits humains et la démocratie. A travers une application saine de la loi, non seulement dans la formation des agents des forces de défense et de sécurité, mais aussi dans leur déploiement sur le théâtre des opérations qui n’a rien d’une scène pour artistes, encore moins d’un dîner de gala. Alors que dans le camp d’en face, l’on sème la mort sans le moindre état d’âme.

Amnesty International aurait pu au moins relever le fait que le Cameroun, malgré la terrible guerre qui lui est imposée, n’a pas fait recours jusqu’ici à l’état d’urgence comme d’autres nations en butte à des périls moindres. En dehors de quelques restrictions limitées dans l’espace et dans le temps, toutes les libertés sont garanties. Y compris des procès équitables pour les justiciables en délicatesse avec les lois et règlements. Une démarche pertinente et courageuse du reste saluée par de nombreux observateurs et partenaires. Que l’organisation internationale ait fait abstraction de ces souplesses exceptionnelles dans un contexte de guerre asymétrique semble relever manifestement d’une myopie suspecte, d’un acharnement obstiné.

 

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