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Dossier de la Rédaction

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Prisonniers de l’instabilité

Le regain de violence, ces derniers temps, en RCA est l’une des craintes qui empêche les réfugiés de rentrer.

La bonne conduite du processus électoral qui a conduit à l’élection en mars 2016 de Faustin-Archange Touadera comme chef de l’Etat centrafricain a suscité une vague d’espoir dans les camps de réfugiés de l’Est, chez les humanitaires et les autorités administratives de la région de l’Est. Beaucoup ont pensé que ce serait le retour au calme en RCA. Synonyme de retour des Centrafricains réfugiés au Cameroun. Or, depuis 120 jours, soit quatre mois, « on a enregistré seulement 8% de départs volontaires sur près de 200 000 réfugiés installés à l’Est depuis 2013 », d’après Grégoire Mvongo, gouverneur de l’Est.

Et, à en croire certaines sources sécuritaires, la situation ne va pas beaucoup changer. « Le climat sécuritaire en RCA tend à se dégrader avec un réarmement des rebelles qui contrôlent de vastes zones rurales », glisse un officier de renseignement. Le porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloke Mokpeme, a récemment reconnu que ce pays connaît un regain de violences ces derniers temps. Surtout suite à des attaques perpétrées par des groupes armés dans plusieurs villes de l’arrière-pays et des conflits opposant diverses tendances Séléka. Le dernier fait ayant fait réagir la présidence centrafricaine étant les échauffourées survenues à Bangui, le 20 juin dernier lors d’une prise d’otage la veille de six policiers par un groupe de miliciens.

Côté forces internationales déployées en RCA, le président français, François Hollande a annoncé, mercredi 13 juillet dernier, le retrait en octobre 2016, c’est-à-dire dans moins de trois mois, de l’Opération Sangaris. Lancée en décembre 2013, Sangaris a mobilisé jusqu'à 2.500 hommes à son summum. Depuis juillet 2015, le déploiement était tombé à 900 militaires avec pour objectif de stopper les massacres intercommunautaires qui ont suivi le renversement du président François Bozizé par le mouvement rebelle Seleka.

C’est un doux euphémisme de dire que la perspective du retrait de Sangaris est stressante pour les réfugiés centrafricains du camp de Garissingo (à l’entrée de Yokadouma). Ce d’autant plus que Sangaris a contribué avec la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) à ramener du calme au plus fort de la crise.

 

 

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