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Union africaine: les enjeux de Kigali

Crise au Soudan du Sud, succession de Dlamini-Zuma, avenir du continent au sein de la CPI et réintégration du Maroc sont autant de sujets en débat.

Ouvert dimanche à Kigali au Rwanda par un huis clos de près de trois heures des chefs d’Etat et de gouvernement, le 27e sommet de l’Union africaine (UA) qui s’achève ce lundi est présenté comme un rendez-vous aux enjeux majeurs. Avec en bonne place, la crise au Soudan du Sud qui a éclaté en novembre 2013. Le plus jeune Etat du continent est de nouveau aux devants de la scène avec la dernière flambée de violences qui a entraîné un nombre important de victimes. A l’exception du président sud-soudanais, Salva Kiir et de son vice-président, Riek Machar, les deux protagonistes restés à Juba, les chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique de l’Est et de la Corne du continent se sont retrouvés samedi dernier à Kigali pour discuter de cette crise. Ce sommet se tient en l’absence du Burundi dont la délégation a quitté la capitale rwandaise précipitamment. Faute d’avancées au niveau de l’UA, suite à sa plainte contre Kigali qu’il accuse d’armer la rébellion pour le déstabiliser, Bujumbura a préféré boycotter.

La question de la succession de Nkosazana Dlamini-Zuma est également à l’ordre du jour. Après quatre années passées à la tête de l’organisation en qualité de présidente de la Commission de l’UA, la Sud-africaine n’entend pas rempiler. Officiellement, trois candidats se sont déclarés pour lui succéder. Agapito Mba Mokuy, ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, Pelonomi Venson-Moitoi, son homologue botswanais, et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe, envoyée spéciale de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la lutte contre le Sida. Au sein de l’organisation panafricaine, les trois visages sont perçus par beaucoup comme des «candidats de troisième classe». Mais, le nom d’Abdoulaye Bathily semble se dégager pour succéder à Mme Zuma. A 69 ans, l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères et actuel représentant spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour l’Afrique centrale qui bat campagne à Kigali depuis quelques jours, bénéficierait du soutien de plusieurs dirigeants du continent.

En retrait de l’organisation panafricaine depuis 1984, après la reconnaissance par celle-ci de la République arabe Sahraouie démocratique (RASD) comme 51e Etat, le Maroc frappe à nouveau à la porte de l’UA à travers une importante délégation dépêchée à Kigali. Les dirigeants  africains planchent également sur l’avenir de l’Afrique au sein de la Cour pénale internationale (CPI). Le principal reproche fait à cette juridiction étant qu’elle ne cible que les Africains.

 

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