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Dossier de la Rédaction

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Les ex-otages de Lagdo aux petits soins

otages-lagdo-libreArrivés dans la nuit de lundi dernier, ils sont pris en charge à l’Hôpital général et à l’Hôpital Jamot de Yaoundé.

Lundi en fin de matinée, lors du passage de l’équipe de reportage de CT à l’Hôpital général de Yaoundé (HGY), Mama Abakaï, maire de Lagdo, venait à peine d’être servi. Le fumet d’un plateau de petit déjeuner copieux parfume la salle où il est suivi. L’air détendu, l’ex-otage n’a pas raté l’occasion devenue rare depuis près de 16 mois, de présenter le menu au reporter, comme pour partager le goût exquis de la libération.

D’ailleurs, Mama Abakaï confie que c’est la quatrième fois depuis le matin qu’il reçoit le staff médical qui assure son encadrement médical. Dans ce décor transitoire aéré et fleuri, une chaleur familiale est créée par trois de ses proches. Un brin d’émotion de retrouvailles, quelques larmes vite étouffées et effacées par le vent de liberté et de convivialité qui souffle désormais dans l’entourage. Dans les autres salles qui accueillent le reste des ex-otages, c’est la même ambiance

Grâce à l’implication du chef de l’Etat, Paul Biya, ils ont donc recouvré leur liberté. Mais comme dans toute captivité, leur situation sanitaire était précaire. Physiquement amaigris, le maire de Ladgo et ses dix compagnons, après 15 mois et 19 jours entre les mains d’un groupe armé centrafricain, sont arrivés à Yaoundé dans la nuit de dimanche à lundi. Accueillis par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, et d’autres membres du gouvernement, ils sont immédiatement admis à l’Hôpital général de Yaoundé (HGY).

Dans une consultation d’abord routinière, les ex-otages présentent des lésions cutanées, traces de leur enchaînement. Quelques cas de diarrhées sont également enregistrés. Mais, comme on l’a constaté hier et après confirmation de la division médicale et technique de l’HGY, ils sont tous lucides, cohérents, sans aucune crise dépressive. Dans la deuxième phase de la consultation, plus approfondie, avec des examens de radiologie et de biologie et des résultats instantanés, l’on a détecté quelques infections pulmonaires et de l’hypertension artérielle. Les deux cas d’infection pulmonaire ont été immédiatement transférés à l’Hôpital Jamot et la prise en charge est effective. A l’HGY, les ex-otages qui y restent sont également couverts de toute l’attention de la part du staff médical.

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