Pierre Semengue et Franck Happi en campagne dans la perspective du duel du 28 juillet prochain.
Pierre Semengue et Franck Happi voient grand. Comme dans toute élection qui se respecte, les deux candidats à la présidence de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) ne sont pas avares en promesses mirobolantes, au point de sembler parfois irréalistes. En tout cas, avec l’officialisation de leurs candidatures, il y a une dizaine de jours, les choses sérieuses ont commencé et les deux hommes sont désormais sur le terrain pour convaincre les électeurs que sont les clubs de Ligue 1 et 2 d’ici au 28 juillet prochain.
200 milliards F pour Semengue
Porteur du slogan « Unis pour bâtir », Pierre Semengue s’inscrit dans la continuité de son action à la LFPC à la tête de laquelle il trône depuis cinq ans. En clair, tout ce qui n’a pas été réalisé depuis ce temps pourra voir le jour sous son impulsion durant les quatre ans de mandat qu’il brigue. Pour cela, le candidat et président du Comité de gestion provisoire table sur un budget de 200 milliards F. L’un des premiers points de son programme consiste à rendre effectives les incitations fiscales accordées par l’Etat pour le financement des activités et le paiement des salaires décents aux joueurs et encadreurs. Pierre Semengue ambitionne également de passer à 20 clubs en Ligue 1 et 2. Il est aussi question de construire des stades de proximité et dans diverses villes. Sans oublier la construction d’un hôpital de référence, spécialisé dans la médecine sportive.
Le sponsoring comme arme de Happi
De son côté, Franck Happi, démissionnaire de son poste de vice-président du Comité de gestion provisoire de la Ligue, n’a pas attendu la validation de sa candidature pour se lancer en campagne. Le président de l’Union de Douala a, en effet, présenté, il y a plusieurs semaines déjà, son programme baptisé « Notre cause » aux arbitres et aux joueurs à travers le Syndicat national des footballeurs du Cameroun. Même si tous les détails ne sont pas encore dévoilés, Franck Happi souhaite mettre l’accent sur l’amélioration de l’arbitrage et du traitement salarial des joueurs en vue de promouvoir l’éthique dans la discipline. L’idée est également de réduire le nombre de clubs, avec un championnat à 12. Le candidat entend aussi s’appuyer sur le sponsoring avec une base de 400 à 500 millions par an. Autre point et non des moindres, la réduction du train de vie de la LFPC.
