Le projet de réduction des polychlorobiphényles au Cameroun lancé récemment par le ministre Hele Pierre.
Les polychlorobiphényles (PCB) sont des liquides de refroidissement contenus dans les transformateurs et les condensateurs. On les retrouve aussi comme additifs dans les peintures et dans les matières plastiques – elles ont une grande capacité de résistance à la chaleur. Une enquête a révélé que les femmes utilisent ces huiles pour les fritures, le blanchiment de la peau et pour chasser les serpents. Seulement, ces huiles sont hautement toxiques et sont à l’origine de nombreux cancers, des malformations génétiques et ont un impact considérable sur l’environnement.
Le Cameroun, en signant la convention de Stockholm le 5 octobre 2001, s’est engagé à respecter ses obligations de réduction des PCB. En décembre 2012, le pays a validé un plan d’action national de mise en œuvre de la convention sus-mentionnée sur les polluants organiques persistants (POP) et le PCB a été identifié comme l’une des priorités de ce plan.
Le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded), Hele Pierre, a lancé récemment à Douala l’atelier sur le projet de réduction des polychlorobiphényles au Cameroun.
L’objectif de la rencontre était d’informer le public sur l’engagement du Cameroun à éliminer de la circulation sur son territoire, d’ici 2025, tous les stocks pour les remplacer par des huiles minérales ne contenant pas de PCB.