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Dossier de la Rédaction

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Vers une sortie de la crise de la Grippe aviaire

Le gouverneur a annoncé la levée de l’interdiction de vente de poulet dans la Mifi et le Koung-Khi vendredi dernier.

« Les choses par rapport à la grippe aviaire se stabilisent déjà. La situation devient de plus en plus normale après les interventions techniques et scientifiques des responsables de l’Elevage et la visite de différents sites. Le ministre de l’Elevage a instruit le 14 juillet dernier de prendre certaines décisions allant dans le sens de lever nos interdictions par rapport à l’écoulement des produits hors des fermes des départements du Koung-Khi et de la Mifi ». Par ses propos, le gouverneur Augustine annonçait vendredi dernier, l’imminence d’une sortie de crise suite à la grippe aviaire déclarée dans la région le 3 juin dernier. A partir de ce lundi, les éleveurs de la Mifi et du Koung-Khi peuvent écouler leurs produits dans des marchés-témoins aménagés à cet effet, sous la supervision des responsables du MINEPIA.

A Bafoussam, le site a déjà été identifié et viabilisé. Il est situé entre le carrefour Tougang-ville et le marché B de Bafoussam. Pour le Koung-Khi, le préfet, les autorités municipales locales et le délégué départemental du MINEPIA auront la charge de procéder au choix du site. Le délégué régional de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Idrissou Bapetel, souligne que les fermes qui ont encore de la volaille ont été identifiées. « Il s’agit d’une mesure de déstockage qui vise à vider les fermes surpeuplées des zones contaminées au moment de la déclaration de l’épizootie », explique-t-il. Les pick-up qui vont transporter les produits (poulets, œufs) vers le site, ainsi que les abatteurs sont connus, parce que les poulets sortiront déjà prêts à cuire.

De même, les produits une fois sur le site, ne pourront plus en ressortir. Au moment de la vente, les droits de taxe seront payés (10 F pour la taxe d’abattage et 0,5 F par œuf vendu). Mais, compte tenu de l’importance du cheptel de la région qui est de près de quatre millions (3 897 693 sujets) pour 517 aviculteurs, Cyril Kamwa Fotso, fermier, estime que cette mesure est loin de résoudre le problème, car « tous nos produits ne peuvent pas qu’être écoulés au niveau local », a-t-il affirmé. Et d’ajouter que la Mifi et le Koung-Khi se taillent la part du lion avec respectivement 2 897 693 et 979 546 sujets.

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