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Dossier de la Rédaction

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Interview: «Nous avons un vivier d’athlètes »

Achille Balemagna Efonokon, président de la Fédération camerounaise de bodybuilding et fitness.

Comment peut-on décrire le bodybuilding ?

Pour traduire dans son sens étymologique comme ça se dit en anglais, body building, c’est la construction du corps. Le bodybuilding c’est l’art de bâtir son corps de façon à rendre son corp svelte ou assez musclé, selon la convenance. Notre sport se divise en deux aspects : le bodybuilding et le fitness. Ce dernier est pratiqué tous les jours par tout le monde.

Ceux qui courent, marchent, font des exercices aérobiques. Il y a aussi le fitness pratiqué par des mannequins qui démontrent les avantages de leurs corps à la cadence de la musique synchronisée. Donc, le bodybuilding c’est bâtir son corps pour avoir un physique de rêve.

Quelle est la genèse de ce sport ?

Le bodybuilding a été créé aux Etats-Unis il y a fort longtemps à partir de l’haltérophilie où on a l’habitude de porter des charges lourdes. Mais le bodybuilding s’attarde au développement de son corps afin d’avoir un corps symétrique parce que dans ce sport, nous avons l’habitude de développer les mollets et les cuisses, les abdominaux, les poitrines ainsi que les bras équilibrés. Au Cameroun, il a été longtemps pratiqué dans des boîtes de nuit à l’instar du Safari vers 1977.

Où en est aujourd’hui la discipline au Cameroun ?

Nous disposons de 930 licenciés et ce sport est pratiqué principalement dans quelques régions : Ouest, Littoral, Nord-ouest, Sud-ouest et Centre. Nous avons des championnats nationaux, des athlètes qui évoluent à l’international. Notre souci majeur, c’est le manque de financements parce qu’il y a des compétitions prévues mais faute de moyens, le Cameroun n’y participe pas.

Depuis mon élection, le Cameroun n’est pas présent dans les compétitions internationales de manière formelle mais nous y avons des athlètes qui ont gagné des médailles à titre individuel comme Bessala Tsoungui, Obi, Ekeng Ngolo Nguea Brigitte. D’autres ont acquis la nationalité française. Moi-même, je suis un ancien champion du monde.

Nous avons un vivier d’athlètes. Pour le prochain championnat du monde qui va se dérouler au Cameroun, nous avons des chances de médailles avec Belomo, Nguea, Anor Kevin qui sont des champions nationaux et qui ont gagné des médailles à l’international.

Vos projets pour le futur ?

Le projet immédiat, c’est l’ouverture d’un grand centre de sport. Nous avons déjà un partenariat avec des grosses firmes de sport qui veulent s’implanter en Afrique. Nous voulons les intéresser à venir en Afrique, et au Cameroun particulièrement, afin de promouvoir nos athlètes. Nous avons des partenariats avec les forces armées qui vont s’intensifier. Nous demandons aux pouvoirs publics de nous aider. Le chef de l’état l’a dit, au Cameroun, il n’y pas de sport majeur ni mineur.

 

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