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Dossier de la Rédaction

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Les industries sollicitent l’Etat

Les entreprises ont exprimé leurs doléances à Louis Paul Motaze, le Minepat, lors de la visite rendue à quatre unités de production.


Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, a touché du doigt les dures réalités auxquelles sont confrontées les entreprises établies à Ngaoundéré. Quelques clichés. Les voies d’accès, notamment les nationales N°s1 et 3, menant à la zone industrielle sont presque impraticables. Les routes sont défoncées. A l’intérieur de la plateforme exploitée par la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi), la situation n’est guère reluisante. Les voies et réseaux divers tardent à se mettre en place. Quelques routes ont été ouvertes mais elles ne sont pas encore bitumées. La pluie qui s’est abattue dans la ville mardi dernier a encore rendu la visite complexe. Lorsqu’il pleut, il faut avoir un 4x4 pour circuler aisément. L’eau et l’électricité ne sont pas encore installées. Et pourtant, cette zone est située en face de l’aéroport et de la Base aérienne.

Malgré cette absence  de commodités de base, la zone fonctionne bon an mal an.  Elle a  accueilli récemment Vinico, une entreprise qui entend se spécialiser dans le raffinage de l’huile d’arachide. Le promoteur est un Camerounais. L’usine est déjà construite. Quelques équipements installés. Pour parachever son implantation, elle a sollicité un appui de 300 millions de F de l’Etat. La matière première, l’arachide, est à côté, à Touboro et à Ngong notamment, dans la région du Nord où cette céréale est produite à profusion. Dans son business-plan, le promoteur entend également créer ses propres plantations. Vinico n’est pas la seule unité industrielle dans cette situation. Africa Food Industry S.A, née sur les cendres de la Société des Moulins du Nord,  a également ouvert ses portes au Minepat. Grâce aux financements camerounais et soudanais, cette entreprise qui fait dans la farine de blé, entend créer de la richesse dans la région de l’Adamaoua.

Le Minepat a démarré sa visite par l’usine Maïscam à Borongo. Après une période de léthargie, ce mastodonte de l’agro-alimentaire, qui appartient à  Aladji Abbo Ousmanou fait également dans la transformation du mais. C’est une unité de production intégrée. Aux investisseurs, le Minepat a réitéré que le gouvernement, notamment son département ministériel, a pour mission d’accompagner les entreprises qui en font la demande.

 

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