Au centre de Bertoua, seulement une trentaine de candidats ont subi les épreuves, la semaine dernière.

Joseph M. rêve d'une carrière d'ingénieur-polytechnicien. A peine achevées les épreuves écrites du baccalauréat C dont il attend toujours les résultats, le jeune citoyen a déposé son dossier pour le concours de son rêve: l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSP). Il s'y est sereinement préparé durant l'année pour maximiser ses chances de réussite en dépit de ses performances en classe pendant l'année scolaire.

Surtout que le nombre de places disponibles est limité. On veut 180 élus au final. Et des milliers de candidats sont au départ pour tout le pays. Les 7 et 8 juillet derniers, les épreuves écrites d'admission se sont déroulées. Notre candidat concourait aux côtés de 30 autres de ses camarades au centre de Bertoua. Ici, deux salles apprêtées au lycée scientifique ont abrité le test. Le top-départ a été donné à 9h, au lieu de 8h comme prévu. A cause d'un incident naturel, explique le Dr Bridnette Thiodjio Sendja, chef de secrétariat du centre.  

Les épreuves soumises à l'appréciation des candidats comportaient les mathématiques et la physique. "Les élèves de la Terminale C sont nos meilleurs candidats. Ils ont le profil recherché. Ceux de la série D s'en sortent aussi", affirme notre source qui indique aussi que le centre de Bertoua a donc enregistré seulement 31 postulants et un cas d'absence. Cela dit, tout s'est bien déroulé. Seuls les meilleurs réussiront. Pour  le Dr Bridnette Thiodjio Sendja de l'ENSP, ce chiffre, quoiqu'en nette amélioration comparée à l'année dernière, est notablement faible, au regard du potentiel des élèves inscrits dans les séries scientifiques dans l'ensemble des établissements secondaires de la région de l'Est.