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Dossier de la Rédaction

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La force du symbole pour les JO

La tradition est relativement nouvelle puisque c’est seulement depuis 2008 que la Nation dit formellement au revoir à ses athlètes.

 Mais depuis lors, elle a eu le temps de devenir incontournable pour toute compétition majeure. Car comme l’explique Hamad Kalkaba Malboum, « il s’agit de l’onction de la Nation à ses enfants». Une cérémonie hautement symbolique donc, d’autant que le chef de l’Etat y accorde une attention particulière. En tout cas, en prenant le drapeau des mains de Philemon Yang, Premier ministre, chef du gouvernement, Dieudonné Wilfried Seyi s’est engagé, au nom de ses camarades, à concourir dans la loyauté et le respect des règles, « dans un esprit chevaleresque pour l’honneur de notre pays, le Cameroun ». Car c’est bien le Cameroun qui est mis en lumière dans cette cérémonie et c’est tout à l’honneur des athlètes d’avoir honoré leur drapeau avec déférence.

Ce qui tranchait fortement avec l’image que les Camerounais gardent du dernier évènement du genre. La Nation toute entière restait, en effet, sur une remise du drapeau manquée à la veille de la coupe du monde de football 2014, toujours au Brésil. Qui a oublié ce moment où les joueurs de la sélection nationale avaient boudé la cérémonie organisée au stade Omnisports de Yaoundé en présence de tout le peuple ? Et ce, pour de sombres questions de primes. De fait, le drapeau avait été remis au sélectionneur national d’alors, l’Allemand Volker Finke. Un affront que les Camerounais ont eu du mal à digérer, surtout après la prestation lamentable de l’équipe, éliminée au premier tour.

Mais on peut dire que les athlètes engagés à Rio ont su effacer cette image, même s’ils doivent désormais gérer la pression que cela implique. Car, comme l’explique la triple sauteuse Sandrine Mbumi, « on se dit que toute la République nous regarde. C’est pour cela que nous allons donner le meilleur de nous-mêmes ». Il ne faut pas non plus oublier que le Cameroun n’a plus remporté de médaille depuis celle de Françoise Mbango, au triple saut en 2008. Avec un nombre de qualifiés en baisse, 24 cette année au lieu de 33 en 2012 et 2008, les chances sont encore plus réduites.

 

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