Selon les spécialistes, il y a d'une part le handicap psychique, qui est la conséquence sociale de la maladie mentale, comme la schizophrénie. On qualifie facilement ces personnes de « fous ». Le handicap mental représente, lui, les conséquences sociales de la déficience intellectuelle. Les causes en sont diverses : la trisomie, mais aussi des raisons génétiques ou chromosomiques. Beaucoup de handicaps mentaux sont dus à des naissances difficiles, des fièvres dans les premières semaines de la vie, des anomalies de fonctionnement du cervelet ou du cerveau.

Et malheureusement, les victimes de ces affections deviennent invisibles dans notre société, rangées dans le décor. Elles deviennent par là même des citoyens de seconde zone. Jusque dans les familles, on a du mal à les assumer et à leur donner l’amour qu’elles méritent. Pourtant, chacun peut favoriser leur intégration au sein de la société. Ça peut être tout simplement en aidant l’une de ces personnes à se déplacer. Cette aide peut être apportée par un adulte comme par un enfant, cela à partir du moment où on sera parvenu à le sensibiliser.

Il faut bien comprendre que leur degré d'autonomie dépend de l'accompagnement qu'on peut leur apporter. Effectivement, seul, un handicapé mental ne peut pas  se débrouiller. Si par contre on l'accompagne, il peut y parvenir. Il convient donc en permanence de  mettre la barre au bon endroit. Plus la personne handicapée mentale est autonome, plus elle peut le devenir. Et de fil en aiguille, elle peut prendre confiance en elle-même et apporter quelque chose à son monde, au lieu d’être un poids pour elle. L’on a, par exemple, vu aux Etats-Unis un grand artiste, autiste, reproduire fidèlement de mémoire des lieux visités. D’autres handicapés mentaux émergent dans d’autres types d’arts de part le monde et même dans l’administration publique. L’Etat y a un rôle à jouer, en développant des structures spécialisées et ouvertes.