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Dossier de la Rédaction

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La touche des médiateurs dans les Conflits en entreprise

Les premiers professionnels formés au Cameroun peuvent permettre d’éviter des procès longs et coûteux.

François Manga est le sous-préfet de Kribi 1er. Après une formation en 2015, cet administrateur civil principal a ajouté une corde à son arc. Et depuis le 15 juillet 2016, il a la preuve qui valide ses nouvelles connaissances. En effet, François Manga fait partie des dix lauréats qui ont reçu vendredi à Douala leur diplôme de médiateur (DM). Lauréats issus des mondes juridique, entrepreneurial, administratif, etc. Il est ainsi parmi les tout premiers médiateurs formés localement par le Centre professionnel de médiation et de formation à la médiation, à la négociation et au droit Ohada au Cameroun (Cepfomen). Institution existant depuis septembre 2014.

A cette cuvée locale, il faut ajouter les six déjà présents qui ont suivi une formation à l’extérieur. C’est ainsi 16 médiateurs professionnels qui pourront accompagner des individus dans le processus amiable et confidentiel de résolution des différends qu’est la médiation. Ce, dans divers secteurs. Pour une autre lauréate, par exemple, Anne Marie Kuoh, ingénieur de pétrole à la retraite, ce sont de nouveaux horizons qui s’ouvrent dans la gestion des conflits en entreprise : « Je me suis rendu compte que dans le secteur pétrolier, il y a beaucoup de conflits qui avaient été réglés dans le cadre des arbitrages, de la médiation. »

De son côté, François Manga va surtout donner dans la médiation sociale, dans un contexte où la question foncière se pose avec acuité : « Nous avons appris à régler les problèmes non seulement en tenant compte des textes, mais désormais aussi des us et coutumes, des arbres généalogiques. Ainsi, avec l’aide des gardiens de la tradition, on appréhende mieux les problèmes, on fixe les points de désaccord. Ensuite, il devient aisé de permettre aux parties en conflit de trouver la solution à leurs problèmes en tenant compte de leurs besoins, de leurs motivations et de leurs intérêts. » La médiation est donc essentielle au sous-préfet dont l’une des missions, en qualité d’autorité administrative, est de préserver la paix.

Autre secteur, évoqué par Me Brigitte Ada, présidente du Cepfomen, celui des affaires : « Ça nous apportera beaucoup de crédibilité pour sécuriser les investissements. Un investisseur qui vient au Cameroun ou en Afrique et qui sait qu’il y a des médiateurs spécialisés sera plus enclin à investir ».

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