La fête nationale française s’est célébrée une nouvelle fois en compagnie des plasticiens.

Une formule gagnante. C’est ainsi qu’on peut désigner le coup d’essai de Joël Renou, consul général de France à Douala, l’année dernière. En effet, pour sa première fête nationale française à cette fonction dans la capitale économique camerounaise, le diplomate avait opté pour une touche particulière, avec une exposition d’art plastique. Histoire de créer une atmosphère moins guindée. Rebelote ce 14 juillet 2016 avec le concours une fois de plus de l’espace d’art contemporain Doual’art.

Jeudi dernier donc à la résidence du consul général à Bonanjo, les convives ont pu admirer les œuvres d’une dizaine d’artistes. Parmi eux notamment, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Ce dernier, guidé par  Marilyn Douala-Bell, présidente de Doual’art et directrice artistique de l’exposition, a pu échanger avec les plasticiens autour de leurs tableaux. Contemplateur enthousiaste, le gouverneur n’a pas hésité à encourager certains artistes, comme T. William, dont il a apprécié le réalisme.

En plus du jeune T. Williams, on avait les œuvres du doyen Koko Komegne, Hervé Yamguen, Salifou Lindou, Justine Gaga, Jean-Jacques Kante, Jean Emati, Jean David Nkot, Maurice Pegoues, Wankocubart, Justin Ebanda. Des œuvres tournant autour du thème des droits de l’Homme, notamment le droit à la culture, que certains jeunes invités, en bons profanes, n’ont pas hésité à transformer en décor pour des shootings photo, au grand dam des créateurs. On ne touche pas aux tableaux !