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Ecrans Noirs 2016: les « Larmes de Satan » en or !

trophee-larmes-de-satanLe film du réalisateur marocain Hicham El Jebbari a remporté le plus convoité des trophées de cette 20e édition.

La surprise a été grande, d’abord pour Hicham El Jebbari. Le réalisateur de « Larmes de Satan », est le grand vainqueur des Ecrans Noirs 2016. Son film, dévoilé, pour la première fois, dans un festival hors du Maroc, remporte l’Ecran d’or. « Je le dédie à toute personne qui aime le cinéma », a-t-il déclaré, ému. C’est la consécration pour ce réalisateur, reconnu au Maroc dans les domaines du théâtre et de la télévision, et qui, avec ce long métrage « Larmes de Satan », se lançait de manière inédite dans le 7e art. Samedi dernier au palais des Congrès de Yaoundé au terme de la cérémonie de clôture de cette 20e édition du festival Ecrans Noirs présidée par Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture représentant personnel du chef de l’Etat, le public a pu découvrir ce road movie haletant, opposant un ancien tôlard à une famille déjà bien assez déchirée. Le suspense à tout rompre et la qualité des acteurs, ont convaincu le jury présidé par Cheik Doukouré. Les cinéphiles aussi. 

Cette soirée a été entamée de fort belle manière. Au fil des minutes, le palmarès de cette 20e édition s’est dessiné, faisant éclater au grand jour, des talents à suivre de très près. Comme Laura Onyama, Ecran de la meilleure comédienne camerounaise pour son rôle poignant dans « Kiss of Death », mais aussi Narcisse Wandji, réalisateur, qui a vu son film « Walls » repartir avec l’Ecran du court métrage camerounais. Comment oublier Frank Thierry Lea Malle, jeune réalisateur camerounais, lauréat de la compétition sur le genre « 10 jours pour un film » organisée dans le cadre du festival en partenariat avec la GIZ, coopération allemande. « Point de vue », son idée originale s’adjuge la première place. Pour lui, ce sera une formation en Allemagne, de quoi polir son imagination.

La clôture des Ecrans Noirs, c’est aussi des déceptions. C’est le néant pour la compétition réservée aux films camerounais. Un choix impitoyable du jury présidé par Jean-Claude Crépeau, justifié par « d’importantes imperfections liées aux scénarii et aux dialogues ». Dans ce sens, Narcisse Mouelle Kombi, avant de féliciter les Ecrans Noirs qui permettent de « redécouvrir l’univers tel qu’il est vu par les cinéastes et d’offrir une vitrine à un cinéma en quête de dynamisme et de vitalité », s’est accordé avec Bassek ba Kobhio, délégué général du festival à renforcer la formation, pour des jours meilleurs du 7e art camerounais.

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