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Dossier de la Rédaction

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Japon: Les symboles d’une puissance

A quelques semaines de la tenue de la TICAD VI pour la première fois en terre africaine, le gouvernement de ce pays a invité des journalistes africains pour visiter les grandes infrastructures qui portent son émergence.  

On aurait dit le pays de la perfection, si elle était de ce monde. Le Japon, pays insulaire de l’Asie de l’Est, un bijou situé entre l’Océan pacifique et la mer qui porte son nom. Du pays du « soleil levant », brille les splendeurs et les chatoiements d’une architecture unique, symbole du génie et de l’ingénierie nippone.

Des grattes ciels à perte de vue à Tokyo, la capitale. Des monuments et tours tutoyant les cimes des prouesses technologiques les plus osées. Le regard est par exemple accroché par la Tokyo Sky Tree. Une tour de radiodiffusion dans le quartier Sumida-ku de 634 mètres de haut. La deuxième plus haute structure du monde encore debout, derrière le gratte-ciel Burj Khalifa à Dubaï.

A partir de ces clichés frappants, on peut aisément comprendre l’esprit qui anime le gouvernement japonais : « l’investissement dans la qualité de l’infrastructure ». Au ministère du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme, c’est la boussole. Mori Takehiko, conseiller pour les stratégies mondiales du ministre ne perd pas les axes majeurs de cette philosophie.

« Nous insistons sur l’importance cruciale d’impliquer toutes les parties prenantes dans le travail cohérent de réduction du gap de l’investissement par rapport à la demande. A ce titre, nous promouvons la qualité des infrastructures », rappelle Mori Takehiko. Dans ce domaine, l’on bétonne la vision de la préservation de l’impact social et environnemental.

Pas étonnant que des espaces verts soient aménagés sur les édifices. La municipalité accorde d’ailleurs des prix aux propriétaires d’espaces mieux entretenus. Par ailleurs, ces investissements intègrent la sécurité et la résilience, notamment la capacité à résister aux séismes. 

L’investissement de qualité est donc une politique du gouvernement japonais, structurée et encadrée, qui est également promue à travers le monde. En mai dernier par exemple, le Premier ministre, Shinzō Abe, a présenté l’initiative de « l’extension du partenariat pour la qualité des infrastructures ». Ainsi, le Japon entend injecter 110 milliards de dollars (près de 65 462 milliards de F CFA) dans l’investissement des infrastructures de qualité en Asie dans les cinq prochaines années. Ce montant sera doublé, pour l’ensemble des autres continents dans la même période.

Le Japon, c’est aussi et surtout sa méthode « Kaizen », c’est-à-dire « amélioration continue ». En effet, dans toutes les entreprises, organismes ou institutions, les acteurs fondent leurs approches sur : la simplification des flux, l’amélioration de la qualité, des délais, de la productivité et des conditions de travail. Ainsi, au quotidien, chaque jour est un nouveau challenge. Rien n’est définitivement acquis.

 

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