Le directeur général du Port autonome de Douala a rendu l’âme tôt à Paris ce lundi, jour de son 65e anniversaire.
Né un 25 juillet, mort un 25 juillet. Adolphe Emmanuel Etoundi Oyono, qui était jusqu’au 25 juillet 2016, directeur général du Port autonome de Douala (PAD), n’est plus. De source officielle au PAD, l’homme, évacué sur Paris il y a quelques jours, a finalement rendu l’âme à 1h du matin lundi, emporté par la maladie qui le minait depuis des mois.
Dimanche en mi-journée, une nouvelle annonçant la mort de M. Etoundi Oyono a circulé dans la ville de Douala et sur les réseaux sociaux. Rendu au PAD, le reporter de CT y a trouvé un dispositif sécurité particulier, avec des gendarmes postés devant un portail fermé et des véhicules de police en mouvement. « Ils sont en réunion », a expliqué un élément des forces de l’ordre. Votre journal apprendra quelques minutes plus tard d’un responsable ayant requis l’anonymat qu’il s’agissait d’une « réunion de crise ». Même si à ce moment-là le directeur général Etoundi Oyono était « toujours en vie », mais « dans le coma », d’après le responsable susmentionné. C’est donc plus tard, au cœur de la nuit, que la Grande Faucheuse a emporté ce haut commis de l’Etat.
Né en 1951 à Mbalmayo, Adolphe Emmanuel Etoundi Oyono, titulaire d’une maîtrise en Droit public, a été diplômé de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (Enam, promotion 1980) et de l’Institut international d’Administration publique (IIAP) de Paris. Spécialisé en finances publiques et plus précisément dans le contrôle et le redressement des entreprises publiques, il a, après un passage au Contrôle supérieur de l’Etat et au Conseil de Disciplinaire budgétaire et comptable, dirigé diverses structures. En octobre 1993, il est nommé directeur général de la Société de Recouvrement des Créances (SRC). De 2005 à 2008, il est Dg du PAD, puis nommé directeur de la Mission d’Aménagement des Terrains urbains et ruraux (MAETUR) de 2008 à 2012, année où il revient aux commandes du PAD.
M. Etoundi Oyono était membre du Comité central du RDPC. Il laisse une veuve et plusieurs enfants.
