Depuis lundi, ils s’imprègnent de la maîtrise de la norme ISO 9001 au siège de l’entreprise à Yaoundé.
Maîtriser les contours de la norme ISO 9001 (ensemble des exigences pour un système de management de qualité) et comprendre le cheminement qui mène vers la certification. Des responsables des services centraux et déconcentrés de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM) y sont édifiés via une formation sur le management de la qualité depuis lundi au siège de l’entreprise à Yaoundé. D’après Claude Ignace Ozela, directeur de la Production, l’entreprise s’est engagée dans un processus de management de la qualité qui doit la conduire à la certification ISO 9001 pour ses produits d’imprimerie. « La première étape de ce processus a été le lancement officiel présidé par le directeur général. Un comité de pilotage a été mis en place pour suivre le fonctionnement de ce procédé qui est piloté par la division de l’audit. La deuxième phase que nous sommes en train de vivre actuellement, c’est la formation des différents responsables qui seront amenés à conduire le processus », a confié Claude Ignace Ozela.
La formation consiste à familiariser les responsables avec les différentes terminologies du management de la qualité, qui veut que le fournisseur et le client soient tous satisfaits. Le client, notamment par la qualité des produits qui lui sont fournis. Car, le management de la qualité concourt principalement à la satisfaction du client. Il vise aussi à mettre en place des règles qui doivent régir tout le processus de fabrication du produit, du départ jusqu’à la fin. « Ces règles qui sont éditées par les normes sont mises en place par les organismes tels que ISO et pour que le client soit satisfait, il faut que nous adoptions certains comportements liés à la façon de produire et de transporter les produits », a expliqué le directeur de la production de la SOPECAM. Et d’ajouter : « Après cette formation, il y aura une autre étape qui va consister à aller dans les processus de fabrication avec un accompagnateur qui va nous aider à réécrire nos procédés. C’est-à-dire ce que nous faisions de manière empirique ou quelconque, sera désormais fait dans le respect des règles de l’art ». La formation prend fin mercredi.
