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Dossier de la Rédaction

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Amour ou religion ?

C’est le choix cornélien de Ara, le personnage principal d’un film autour de la tolérance.

Aucune femme transie d’amour n’aimerait être à la place de Ara. Belle, intelligente, indépendante, elle a tout pour elle. Tout ? Pas vraiment. Elle veut Ben. Seulement Ben, lui, est un Américain d’origine juive aussi libertin qu’athée et Ara une musulmane convaincue. Rien pour les lier, mais une force incompréhensible les unit l’un à l’autre. Peut-être le goût de l’interdit. Ara plonge sans frein dans cette passion qui ne tarde pas à consumer tous ses idéaux, brouille sa relation avec Allah et sa famille. Et puis, il y a cette thèse de doctorat à soutenir. L’université, c’est d’ailleurs le point de cette rencontre entre Ben et Ara, entre ces contraires qui s’attirent résolument. Contraires de pensées, d’opinions, de raison.

Cette histoire d’amour inattendue est contée de manière bouleversante par la réalisatrice américaine Nnegest Likke. Elle explore les possibilités et les dangers d’une liaison inter-raciale, inter-religieuse et même inter-culturelle. L’actrice principale, Constance Ejuma, est Camerounaise. Avec Joseph Baird, l’acteur qui incarne Ben à l’écran, ils ont co-produit le film, s’en remettant au financement participatif pour une partie des fonds. Ce long métrage sorti cette année reparle une fois de plus des religions mais aussi de l’amour, ce sentiment qui, mit entre elles, se force à trouver un terrain d’entente, de mener à la voie de la tolérance. « Ben &Ara », après avoir remporté de nombreuses récompenses à travers les festivals internationaux, était de la sélection du dernier Mis me Binga et s’est adjugé l’Ecran du meilleur film étranger aux Ecrans Noirs 2016.

 

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