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Dossier de la Rédaction

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Distribution de l’électricité: réflexion sur le poteau

Une réflexion multipartite vient de se tenir à Douala sur cet équipement affecté par divers maux.

Pour son propre usage ou pour la législation spéciale en cours de préparation, la compagnie Eneo devrait tirer profit des dizaines de propositions sorties de la journée de réflexion sur le poteau en bois, principal support de la distribution d’électricité assurée par cette entreprise au Cameroun (93%). Il s’agit généralement de mesures pour normaliser la production ce qui éviterait nombre de malfaçons, accidents et pourriture précoce, mutualiser son utilisation pour diminuer les coûts d’exploitation tout en évitant gaspillage et pollution, de promouvoir la culture d’essences adaptées au besoin dans les écosystèmes les mieux adaptés…

Ce mercredi 20 juillet 2016 à Douala, des producteurs, des vendeurs et des utilisateurs du poteau en bois ont donc mis en commun leurs expériences pour répondre à la question essentielle du meilleur usage de ce moyen de transport de divers services nécessaires à l’économie. De toute évidence, en effet, du point de vue des autorités en charge de l’énergie et des forêts notamment, le « poteau bois » va encore servir longtemps pour distribuer l’électricité, les télécommunications, etc. Pour autant, la situation de ces piliers de l’activité d’Eneo est difficile, d’où l’appel à la rencontre sur un sujet qui déborde ses propres préoccupations.

La dernière évaluation (2016) du réseau d’Eneo a dénombré 1,2 million de poteaux en bois avec un taux de défectuosité d’environ 35%. Officiellement, « les poteaux défectueux sont une menace pour la continuité du service électrique et la sécurité des personnes et des biens ». Mais dans les débats, l’on s’est bien aperçu que le « poteau bois » porte de sa base au sommet bien plus de soucis.

 « Le poteau bois a été introduit au début des années 80 et à ce moment le taux d’électrification au Cameroun était d'à peine 6%, il frôle les 20% aujourd’hui. Nous pouvons donc dire que le poteau bois a fortement contribué à l'accélération de l'électrification de ce pays », assure le directeur central technique d’Eneo, Eugène Ngueha.

Jean Baptiste KETCHATENG

 

Affaires

Les bons points de l’arbitrage

Le siège du Gicam a abrité une formation et des débats sur le sujet en fin de semaine.

 

Tout au long de la semaine dernière, la question de l’arbitrage des différends dans les affaires était inscrite dans l’emploi du temps des salles de réunion du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). Une session de formation s’est d’abord tenue du 18 au 21 juillet pour donner aux participants à ce cours la maîtrise d’une procédure d’arbitrage en droit Ohada (globalement appliqué dans les pays d’Afrique francophone).

Sur la table de ces classes spéciales appuyées par le Centre de médiation et d’arbitrage de Paris, durant quatre jours, il y avait surtout des exercices pratiques. Un cas certes fictif à résoudre a été soumis à l’examen qui devait s’achever par la rédaction des documents de procédure en commençant par la demande d’arbitrage et bien évidemment une sentence à la fin. Une manière de procéder qui distingue l’arbitrage des autres modes de règlement dont la justice étatique plus longue et moins flexible, ce qui n’est pas pour favoriser les affaires comme dit l’adage au sujet des arrangements et des procès.

Au moment de remettre des diplômes à la dizaine d’experts issus de professions diverses, le président du Comité permanent du centre d’arbitrage du Gicam a d’ailleurs souligné que leur démarche volontaire va désormais bénéficier aux entreprises. Le principe de libre choix des arbitres par les parties en conflit guide, en effet, la pratique. Au-delà, l’arbitrage permet de demeurer discret et d’éviter la publicité mauvaise tout en gardant les règles d’impartialité comme dans les bons jugements.

Bernard Beyokol, président-directeur général de BB Vision et participant, a estimé que le besoin d’arbitrage est réel. Autant pour gagner en temps (six mois là où certains procès durent toute une vie) qu’en argent. D’où la nécessité de bien mettre en œuvre le règlement d’arbitrage, sujet d’une ultime rencontre entre chefs d’entreprise, conseils et responsables  juridiques, avocats, etc. au lendemain de la formation.  

 

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