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RDC: le dialogue national menacé

L’opposition récuse le facilitateur de l’Union africaine Edem Kodjo et n’entend pas prendre part à cette grand’ messe.

Le Rassemblement des forces politiques et sociales de la RDC acquises au changement, créé au cours du conclave de l’opposition congolaise, le 10 juin dernier à Genval en Belgique, a annoncé dimanche dernier son refus de prendre part au dialogue national. Par un communiqué signé depuis Bruxelles où il est en convalescence depuis près de deux ans, Etienne Tshisekedi dénonce cette grande palabre attendue depuis plusieurs mois déjà. L’opposant historique et président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) «déplore la précipitation avec laquelle M. Kodjo a lancé, unilatéralement, l'invitation pour les travaux préparatoires du dialogue au lendemain de la publication des ordonnances qui ne satisfont pas aux exigences de libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et d'opinion».

Le «Rassemblement» qui regroupe en son sein l’UDPS, la Dynamique, le G7, l’Alternance pour la République qualifie la convocation de ce dialogue de «machination et mépris inacceptable à l’égard du peuple congolais ». L’opposition congolaise soupçonne Joseph Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà du 20 décembre prochain, dénonce l’ordre du jour, le règlement intérieur des travaux et récuse Edem Kodjo, le facilitateur de l’Union africaine, présenté comme étant «trop proche» de la majorité.

Par contre, dans le camp de la majorité l’on soutient le facilitateur et se dit prêt à prendre part à ces assises. D’après Aubin Minaku, l’attitude de l’opposition n’est qu’une «diversion». Le secrétaire général de la majorité assure que le comité préparatoire va démarrer ses travaux malgré tout. «On verra d’ici la fin de la semaine qui est de bonne foi ou non», a-t-il lancé.  En convoquant les assises, M. Kodjo était convaincu de ce que tous les obstacles étaient levés. «Tout le monde est maintenant dans les bonnes dispositions pour aller au dialogue proprement dit qui durera entre deux et trois semaines», a-t-il lancé la semaine dernière.

 

 

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