Des experts en météorologie réunis depuis lundi à Yaoundé vont plancher sur la mise en œuvre du Centre d’application et de prévision climatologique aménagé à Douala.

Le monde  ploie sous le phénomène des changements climatiques. Ses effets néfastes ont une influence négative sur les activités socio-économiques des populations. Toutes choses qui replacement les services météorologiques au premier rang des technologies nécessaires pour la prévention des dangers relatifs à ces perturbations climatiques. C’est ce qui justifie la récente acquisition par le continent d’un Centre d’application et de prévision climatologique de l’Afrique centrale (Capc-Ac), construit à Douala. Les travaux du deuxième conseil des ministres de l’Afrique centrale en charge de la météorologie ouverts mardi à Yaoundé, en présence du ministre délégué auprès du ministre des Transports (Mint), Mefiro Oumarou vont mettre en exergue le mode de fonctionnement du Capc-Ac, notamment, son statut, sa stratégie de mobilisation des ressources et son organigramme.

En effet, lors du premier conseil ministériel sur la météorologie tenu en avril 2015, il avait été décidé de la création du Capc-Ac. Conscient du rôle crucial que ledit centre devrait jouer, la Banque africaine de développement (BAD), à travers le Fonds spécial ClimDev, a décidé de venir en appui à la Ceeac pour le financement du projet Information satellitaire et météorologique pour la réduction des risques et catastrophes climatiques en Afrique centrale (Sawidrac-Ac). Objectif, construire la résilience aux catastrophes naturelles dans la région Afrique centrale. « Le projet permettra de renforcer les capacités du Capc-Ac en matière d’exploitation des prévisions numériques et des prévisions climatiques saisonnières », a déclaré Justus Joseph Kabyemera, coordonnateur du Fonds spécial ClimDev-Africa.