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Dossier de la Rédaction

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RDC : l’urgence du dialogue

C’est un nouveau blocage dans le processus de dialogue national en République démocratique du Congo. Le rassemblement de l'opposition au président Kabila ne veut plus avoir affaire à Edem Kodjo. Le facilitateur de l'Union africaine est accusé d'avoir lancé « unilatéralement » et « dans la précipitation » les travaux préparatoires du fameux dialogue dont il a fixé la date pour le 30 juillet. Ce dialogue, voulu par le chef de l'Etat, est censé mettre tout le monde autour de la table pour préparer les échéances électorales. La défiance de l’opposition envers le facilitateur de l’UA ne date pas d’aujourd’hui. Toutes les composantes du rassemblement avaient déjà exprimé des doutes sur sa personnalité. On se souvient que l’UDPS souhaitait que ce soit un médiateur nommé par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui avait été finalement botté en touche, et que le parti d’Etienne Tshisekedi, comme les autres plateformes du rassemblement, souhaitait voir la facilitation élargie, d’où la naissance d’un groupe de soutien.

Ces formations politiques, comme des organisations de la société civile ouvertement hostiles au maintien au pouvoir du président Kabila, estiment que l’ancien Premier ministre togolais est trop proche du chef de l’Etat et de la majorité présidentielle, qu’il ne prend pas en compte les préoccupations de l’opposition. Le week-end dernier, ce qui a mis le feu aux poudres, c’est le communiqué issu de la deuxième réunion du groupe de soutien et la conférence de presse d’Edem Kodjo qui s’en est suivi. Le facilitateur a annoncé le début des travaux du comité préparatoire du dialogue pour le 30 juillet. Or le « rassemblement » ne veut pas d’un comité préparatoire ou d’un dialogue selon les modalités établies par le chef d’Etat. Pas satisfait non plus par les mesures de grâce qui excluent l’essentiel des personnalités que le « rassemblement » considère comme des prisonniers politiques. Seuls six militants de la Lucha qui devaient sortir de prison mi-août vont en bénéficier. Tous les acteurs politiques doivent absolument jouer franc-jeu pour permettre au pays d’avancer.

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