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Dossier de la Rédaction

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Un fermier s’étant fait passer pour mort aux arrêts à Bafoussam

Simplice Metienou a été récemment appréhendé à Yaoundé, et présenté à la presse ce lundi.

 

Simplice Marcel Metienou Tchinda avait défrayé la chronique le 21 juin dernier. Ce fermier originaire de Bafounda dans les Bamboutos, par ailleurs expert en management des entreprises (PME), avait volontairement simulé sa mort, en faisant croire qu’il s’est noyé dans le fleuve Noun. Pour faire plus vrai, il a garé son véhicule rouge de marque Toyota immatriculé OU 1199 EE, sur le pont du Noun avant de fondre dans la nature.

Il avait également pris le soin de laisser une lettre non datée, dans laquelle il expliquait qu’il n’était pas en bons termes avec son épouse. Après avoir passé le fleuve au peigne fin, les éléments de la division régionale de la Police judiciaire de l’Ouest, sous la houlette du commissaire principal Oumarou, ont ouvert une enquête. Selon Justice Polidor, enquêteur en charge du dossier, ils ont décidé de filer certains proches de Metienou. L’étau s’est resserré autour de ce dernier lorsque la police a constaté qu’un nouveau numéro de téléphone communiquait régulièrement avec son épouse, son père, un de ses amis à Douala et un naturopathe à Yaoundé.

Sur la base de ces indications, l’enquête permet de mettre la main sur un « relais » qui révèle sa planque au quartier Ngousso, à Yaoundé. Metienou est interpelé le 20 juillet autour de 19h30mn, alors qu’il sort de sa cachette en camouflet, pour passer inaperçu. Au cours de sa présentation aux professionnels des médias, il explique qu’il a simulé sa mort parce qu’il en avait assez des sarcasmes de sa femme qui lui manquait de respect et ne lui apportait que de la poisse. Il déplore également le comportement d’une femme qui maltraite un enfant d’un an à peine et l’humilie au marché, devant ses amis et ses parents. Quant au lien entre sa mort simulée et l’épizootie de grippe aviaire, « c’est une malheureuse coïncidence », dément Simplice M. Même s’il avoue qu’au moment des faits, il était débiteur d’une somme de 9 millions de F, somme qu’il avait empruntée pour élever son cheptel évalué à 7000 sujets. Il est actuellement sous exploitation à la Police judiciaire.

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