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Dossier de la Rédaction

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Un saut qualitatif

A l’ère du tout numérique, on ne saurait imaginer un étudiant sans ordinateur. Aujourd’hui, les formations en ligne (à distance) sont de plus en plus prisées et sont en passe de supplanter les formations en présentiel. L’ordinateur connecté à l’internet constitue pour l’étudiant une bibliothèque numérique lui permettant d’accéder à plusieurs sources documentaires.  En dotant chaque étudiant de cet important outil, le chef de l’Etat permet à l’étudiant camerounais d’effectuer ce saut qualitatif qui va réduire considérablement la fracture numérique. Les étudiants engagés dans les travaux de mémoires et de thèses vont ainsi trouver un moyen pour faciliter leurs recherches documentaires. Le chef de l’Etat répond ainsi à la doléance des associations des étudiants des universités publiques et privées du Cameroun exprimée le 13 février 2016 au palais des Congrès de Yaoundé. La réaction positive du président de la République cinq mois après cette doléance prouve qu’il est à l’écoute de la jeunesse universitaire. Le timing de ce programme est suivi de près par le chef de l’Etat qui a signé hier le décret habilitant le Minepat à signer avec la banque d’Export-Import de Chine  l’accord de prêt y relatif.  Il n’est donc pas exclu que dès la rentrée académique prochaine, les premiers ordinateurs soient livrés aux étudiants.

L’acte présidentiel est aussi une matérialisation de son discours sur l’implémentation de l’économie numérique au Cameroun. Le 10 février 2016, Paul Biya a invité la génération « Android » à explorer et à exploiter toutes les opportunités qu’offre cette révolution numérique. Il va de soi que le geste du chef de l’Etat va s’accompagner de la mise en place des infrastructures adéquates notamment la construction des centres multimédia au sein des campus et l’installation d’internet à haut débit. In fine, ce processus révolutionnaire doit déboucher sur  la mise en place des campus numériques. Ainsi, les bénéficiaires de cet appui inestimable du chef de l’Etat sauront apprécier à sa juste valeur ce geste qui va révolutionner les études universitaires. Nul doute que les enseignants, obligés parfois de recourir aux « hard copy » de leurs cours sauront vite se réajuster.

On le voit, en dépit des contraintes budgétaires dues à la morosité économique, l’Etat camerounais continue de soutenir la formation universitaire. Les frais universitaires dans les universités d’Etat sont maintenus à 50 000F. Chaque année, le gouvernement octroie des aides financières aux  étudiants méritants des universités publiques et privées. L’Etat subventionne en outre, le prix des repas dans les restaurants universitaires. La création de nouvelles institutions universitaires dans l’optique de l’amélioration de l’offre académique s’accompagne de la réalisation de nouvelles infrastructures pédagogiques. Les enseignants-chercheurs ne sont pas en reste. Ils bénéficient d’une prime trimestrielle consacrée aux travaux de recherche. L’université camerounaise a certes beaucoup de défis à relever, mais la volonté d’y parvenir est manifeste. Pour l’université camerounaise, il faut donc espérer.

 

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