Déchets ménagers, industriels et médicaux font craindre le péril sur les populations.
La commune d’arrondissement de Ngaoundéré 3e où se trouve la ville universitaire de Dang fait partie des précurseurs dans l’assainissement durable. Dans sa campagne d’hygiène et de salubrité, cette collectivité territoriale décentralisée qui fait office de porte d’entrée et de sortie de la ville de Ngaoundéré, tient une recette qui suscite admirations tant de la part de la population estudiantine qui la composent que des visiteurs.
C’est ainsi que les autorités de la place la citent en exemple. Lui accordant volontiers l’étiquette de la municipalité à la main verte. Leur recette ? Plus de 168 sacs de 100 kg de déchets plastiques viennent d’être collectés en trois mois. Cependant, des préoccupations nouvelles germent dans la tête de l’exécutif municipal. Comment faire pour se débarrasser de ces colis « encombrants » au vu de la loi et du respect de l’environnement ? De l’avis de Hamassambo Bello, agent communal de la ville universitaire, il y a fort à faire. « Nous sollicitons à présent l’expertise des sectorielles compétentes afin de traiter de manière durable ces déchets difficiles à gérer », clame-t-il.
Cette préoccupation n’est pas exclusive à cette municipalité située sur la nationale n°1. Les deux autres communes d’arrondissement de la ville de Ngaoundéré ainsi que la communauté urbaine ne manquent pas de recette pour faire place à un environnement sain. Pour autant, ce n’est pas suffisant. « Nous déplorons encore malgré la campagne « jeudi propre », l’amoncellement des poubelles dans certains de nos quartiers. Plus grave, elles jouxtent certains centres de santé et marchés situés au cœur même de la ville de Ngaoundéré. Parmi ces déchets on en trouve de tout et plus encore des déchets industriels et médicaux », s’offusque Mohamadou Nouba au quartier Burkina.