De nombreuses initiatives pour la préservation de l’environnement fleurissent dans la cité qui s’apprête à accueillir la COP 22.
A quelques mois du début de la COP 22, la ville de Marrakech se pare aux couleurs de l’évènement. A Bab Ighli, le village de la conférence, les engins de génie civil et les ouvriers travaillent sans relâche. Après une première phase d’études d’exécution, le site a achevé ses travaux de viabilisation. D’après les organisateurs, ces étapes respectent l’ensemble des exigences du cahier des charges de la COP. Lors du passage du reporter de CT sur les lieux le 14 juillet dernier, le taux d’exécution des travaux était estimé à 15% par Abdeslam Bekrate, chef du pôle logistique et sécurité. La livraison du site et à la remise des clés aux équipes des Nations-Unies en charge de la gestion de la zone officielle (zone Bleue) est prévue au plus tard le 15 octobre. Sur les 22,3 hectares du site de Bab Ighli, le village de la COP22 devrait accueillir environ 20 000 participants. Le site sera divisé en deux zones : la zone Bleue, sous autorité des Nations Unies, qui abritera les travaux de la conférence des parties, et un espace ouvert aux partenaires, comprenant les zones « Innovation et Solution » et « Société Civile ».
Le reste de la ville se met également au diapason de l’évènement, notamment les établissements hôteliers et de restauration, les agences de transport et de tourisme, etc.
« Le choix du Maroc démontre une confiance des institutions internationales. Ce choix est basé sur des éléments objectifs qu’offrent le Maroc de part sa situation géographique et sa stabilité », déclare Lebjioui Abdelfattah, gouverneur de la région Marrakech Safi. Surnommée la ville ocre ou rouge du fait de la couleur de ses bâtiments, la cité a profité de l’organisation de la COP 22 pour s’engager pour le développement durable. Plusieurs chantiers écologiques d’envergure ont été lancés dans ce cadre par les autorités locales, en partenariat avec le ministère de l’Environnement, entre autres. Des chantiers qui viennent s’ajouter aux nombreuses initiatives prises par le passé et qui visent à ce que la ville soit en conformité avec les normes de respect de l’environnement. On recense l’irrigation des courts golfs par les eaux retraitées, la mise en place d’une mosquée à énergie solaire, d’un système de tri sélectif, de pompage solaire, la mise en circulation de bus électriques, la production d’électricité par le biogaz extrait des déchets ménagers…La ville de Marrakech est aussi connue pour sa palmeraie, ses jardins et espaces verts.