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Dossier de la Rédaction

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Retraite à la Fonction publique: faut-il harmoniser l’âge ?

fonction-publiqueQu’il exerce dans le secteur public, parapublic ou privé, tout employé est appelé à un moment donné, à mettre un terme à son activité principale pour jouir d’un repos bien mérité.

Il fait alors valoir ses droits à la retraite, selon la formule consacrée. Le départ à la retraite qui devrait être salué par tous, est malheureusement encore redouté par de nombreux travailleurs pour plusieurs raisons. D’abord, d’aucuns le perçoivent comme un saut dans l’inconnu, dans la mesure où les possibilités de reconversion sont rares. Ensuite, parce qu’il correspond pour certains à la perte d’importants avantages : véhicule(s) et/ou logement de fonction, indemnités, assurance-maladie, etc. Par ailleurs, l’on redoute le fait que la période entre la cessation de paiement du salaire et le paiement de la pension de retraite peut être élastique.


Mais, de toutes les questions liées au départ à la retraite, l’une de celles qui font le plus débat aujourd’hui au Cameroun est relative à l’âge de départ à la retraite pour les personnels de l’Etat. Conformément au statut spécial de la Fonction publique, les fonctionnaires des catégories C et D vont à la retraite à 50 ans, ceux des catégories A et B à 55 ans, sauf dérogation spéciale. Quant aux personnels non fonctionnaires, ils vont à la retraite à 50 ans pour les décisionnaires (jusqu’à la 6e catégorie), 55 ans pour les contractuels de la 7e à la 9e catégorie, et à 55 ans pour les cadres contractuels.

Lorsque le statut était appliqué à tous, le problème ne se posait pas. Seulement, on assiste depuis quelque temps à une multiplication de statuts spéciaux. Avec pour dénominateur commun, un départ à la retraite plus long que celui prévu par le statut général de la Fonction publique. A titre d’illustration, les enseignants du secondaire vont à la retraite à 60 ans au lieu de 55 ans, ceux du supérieur à 60 ans pour les chargés de cours, 65 ans pour les maîtres de conférences et les professeurs.

L’un des arguments qui avait prévalu au moment de la confection d’un statut spécial pour les enseignants du secondaire était qu’il fallait susciter des vocations afin de combler le déficit en éducateurs dans les lycées et collèges. Or, constatent les partisans de l’harmonisation de l’âge du départ à la retraite, le déficit perdure malgré la multiplication des recrutements  car de nombreux enseignants désertent les salles de classe, font carrière dans d’autres administrations, tout en conservant les avantages liés à leur intégration à la Fonction publique. Pour les enseignants d’universités, il était question de tenir compte du temps mis pour la préparation des  thèses et autres agrégations. Un argument que battent en brèche ceux qui pensent que dans ces conditions, les médecins qui préparent une thèse de doctorat en sept ans après le baccalauréat, devraient aussi bénéficier d’un statut spécial.

Les arguments en faveur ou contre l’harmonisation de l’âge du départ à la retraite sont nombreux et pertinents. Une Commission interministérielle élargie aux syndicats et autres partenaires sociaux planche sur la question depuis quelque temps. Avec en toile de fond, une question pertinente : comment financer le coût d’une éventuelle harmonisation ? CT ouvre le débat dans ses colonnes.

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