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Dossier de la Rédaction

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GP Sports Vacances 2016: The End !

La première édition  s’est achevée vendredi dernier au cours d’une journée pleine d’activités à la caserne d’Obili à Yaoundé.

Ils ont voulu réunir les orphelins des armées, les enfants de tous les corps et des riverains. Après cinq semaines d’activités au complexe sportif de la Garde présidentielle à Obili, ils ont encadré 477 enfants âgés de 5 à 16 ans. La première édition du « GP Sports vacances », s’est close au cours de 8 heures d’une restitution intense vendredi dernier. Les participants de chacune des 12 disciplines (basketball, danse, équitation, excursion, football, handball, judo, karaté, lawn tennis, tennis de table, volleyball) ont démontré devant parents, convives et le Lieutenant-colonel Raymond Jean Charles Beko’o Abondo, commandant de la Garde présidentielle, que leurs journées d’apprentissage n’étaient pas vaines.

Isaac Tabit, 12 ans, parmi les 120 de l’atelier football, a bien aimé. Mais, il s’est « surtout fait beaucoup d’amis et a appris l’ordre », selon ses mots. Christophe Tsoungui, 8 ans, n’a pas de parent militaire. Il vit au quartier Cité verte. Il était avec les 38 basketteurs. « C’était génial. J’ai seulement détesté l’ennui pendant les moments de pause. Il y avait de la fatigue aussi le soir », décrit-il. Quand on est hyperactif, la vie en groupe contraint au respect de certaines règles. Et lui, l’impertinent, a dû s’y faire. Sonia Mabelle Tsasse, 10 ans, a recouvré la santé pendant cette période. Elle se décrit maladive à 10 ans. Elle vient du quartier Efoulan. « C’est mon père qui m’y a emmené. Je suis très souvent malade. Mais, me retrouver ici à faire du volley, de l’excursion et de l’équitation, m’a fait du bien. Depuis, je ne suis plus tombée malade. Berthe Emmanuelle Essomba Biloa, 14 ans, passe en classe de 3e. Elle fait partie de la catégorie des orphelins des armées accueillis au sein de cette espèce de colonie de vacances. Elle était parmi les 97 danseurs. « Je me suis faite des amis. Et j’ai compris que j’ai peut-être perdu mon père, mais je ne suis pas seule ». Benjamin Kari Pago, lui, a grandi à la caserne d’Obili. Il y a appris à jouer au lawn tennis. Champion dans cette discipline, il faisait partie des moniteurs. « Je suis content d’avoir pu contribuer à l’encadrement de 86 jeunes de notre atelier. Nous avons pas vu le temps passer et je suis content d’avoir pu transmettre à mes jeunes frères ».

Pas de répit. Démonstration en chaîne et au pas de course. Dans la foulée, le Lieutenant-colonel Yves Christian Mpouamze, chef du troisième bureau (B3) se réjouit de ce coup d’essai qui participe de l’action sociale de la Garde présidentielle. « Nous sommes largement satisfaits. Il a été un espace de brassage et de convivialité. Au-delà de l’expression des talents, de l’extériorisation des potentiels, le commandant de la Garde présidentielle a voulu que des valeurs de discipline, ponctualité, patriotisme soient transmises aux enfants pour façonner les hommes de demain ». A côté des enfants Zanga Zambo, Beko’o Abondo et ceux venus d’autre corps, on a vu des jeunes d’ailleurs qui ont pris plaisir dans la caserne et espèrent revenir l’an prochain.

 

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