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Dossier de la Rédaction

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L’exécution estimée à 55% pour le BIP 2016

La performance à mi-parcours présentée vendredi dernier à Yaoundé. Des chiffres en hausse par rapport à l’exercice 2015.


A la mi 2016, le taux d’exécution physique du Budget d’investissement public (BIP) 2016 se chiffre à 55,12% contre 39,5% à la même période en 2015. Le taux d’engagement est lui aussi en hausse et atteint les 56,9% contre 47% en 2015. Le taux de liquidation aura effectué le bond le plus significatif en passant de 38,5% en 2015 à 53,8% actuellement. Ces performances ont été rendues publiques vendredi lors de la première session des travaux du comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public au titre de l’exercice 2016. La réunion visait à présenter les performances observées à mi-parcours, les innovations apportées et les difficultés rencontrées.

Le BIP 2016 est de 1525,8 milliards de F contre 1150 milliards de F en 2015. Au vu des contre-performances antérieures, le gouvernement a pris des mesures pour régler le problème de la sous-consommation des crédits et veiller sur la qualité de la dépense publique. Il s’agit de la contraction des délais de démarrage, de l’appropriation des procédures par l’ensemble des acteurs ainsi que du renforcement des dispositifs de suivi de l’investissement public. Ainsi, le démarrage des projets a eu lieu avant la fin du mois de janvier 2016 dans toutes les régions du pays. Un journal des projets du BIP 2016 a été vulgarisé dans les différentes régions pour anticiper sur les nombreuses erreurs d’assignation, lesquelles étaient sources de retards. Dans la foulée, des séminaires de renforcement des capacités ont été organisés à l’intention des acteurs impliqués dans l’exécution du budget. Enfin, des actions ont été engagées pour réduire les délais de constatation des difficultés rencontrées, notamment le renforcement de l’implication des autorités locales et la production, chaque mois, d’une situation de l’exécution du budget et la tenue, chaque trimestre, d’une revue de l’exécution du BIP dans tous les départements ministériels.

Pour la fin d’année, il faudra aller au-delà des performances observées. Pour ce faire, le gouvernement compte veiller à l’annulation des crédits d’investissement destinés aux projets dont l’exécution en 2016 est déjà compromise et la réaffectation de ces financements aux projets matures. Il faudra également poursuivre l’accompagnement de toutes les parties prenantes à l’exécution du BIP. Enfin, des aménagements complémentaires sont prévus pour apporter aux acteurs les facilités nécessaires pour une exécution optimale. Des concertations interministérielles sont en cours pour décider quelles formes prendront ces aménagements.

 

 

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