Les exigences et contraintes liées à une recrudescence et une complexification sans cesse croissante du terrorisme à l’échelle planétaire ne laisse pas d’autre choix aux autorités compétentes que de créer les conditions de sécurité optimale autour d’un nouveau système d’idenfication. Une tâche d’autant plus ardue, pressante, voire incontournable que le délégué général à la Sûreté national reconnaît volontiers que « notre état civil (est) devenu très perméable et en proie à toutes sortes de manipulations ».
Ventre mou du système informatique d’identification, l’état civil constitue le nœud du problème. En ce que l’une des pièces essentielles pour l’établissement et la délivrance de la carte nationale d’identité est, aux termes du décret 2007/254 du 4 septembre 2007, « une copie certifiée conforme d’un extrait d’ace de naissance ou une copie certifiée conforme d’un jugement supplétif d’acte de naissance ou un duplicata d’acte de naissance ». Et c’est précisément à ce niveau que tout se joue.
D’autant que, de source autorisée, « le nouveau système envisage l’attribution d’un numéro unique et définitif pour chaque usager dès sa première identification ». Problème : comment s’assurer systématiquement l’authenticité des actes de naissance des postulants de la CNI ? On sait, en effet, que de nombreux détenteurs de ce précieux sésame ont pu se procure de faux actes de naissance moyennement des dessous de table plus ou moins élevés. Au bout du compte, des étrangers en nombre indéterminé ont réussi à accéldr à la nationalité camerounaise. Frauduleusement. Il faut vraiment s’en inquiéter quand on sait que le cours de mise en place d’un système d’identification sécurisé doivent prioritairement se pencher sur un indispensable assainissement de l’état civil pour réduire au maximum les faibles préjudiciables à la sécurité collective dans le contexte de terrorisme ambiant. En d’autres termes, il s’agit de prendre le mal à la racine. Au risque de laisser le loup s’introduire dans la bergerie. Avec toutes les conséquences imaginables.
