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Dossier de la Rédaction

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RAVY 2016: l’expo finale

ravy2016Le 29 juillet dernier, les artistes participant à la 5e édition des Rencontres d’arts visuels de Yaoundé ont présenté leurs travaux au cours d’un vernissage.

Energique, intriguant, persuasif. Le Portugais Marcio Carvalho, artiste-plasticien, performeur d’exception, restera sans doute dans les esprits de cette 5e édition des Rencontres d’arts visuels de Yaoundé (RAVY) comme la sensation rafraîchissante. Sa performance, « If my grandmothers were historians » a étonné lors du vernissage final organisé par l’association « Les palettes du Camer » en partenariat avec l’Institut Goethe le 29 juillet dernier au siège de KIA Motors au quartier Nlongkak. D’abord parce que sa prestation a duré plus de deux heures,  montre en main. Ensuite, pour son message saisissant. Des statuettes noires, déballées du papier à bulles, puis trempées dans deux marmites pleines d’eau, et ressorties de la flotte par l’artiste dans une gestuelle acrobatique. Grâce à ce procédé, Marcio Carvalho fouille les coulisses de la colonisation portugaise en Angola. A travers une biographie de sa famille, il ouvre la mémoire collective de ces Portugais forcés de quitter leur « terre » en Afrique et de rejoindre en parias le vieux continent. Autour de l’œuvre de Marcio Carvalho, d’autres artistes camerounais et étrangers, ont eux aussi déniché de petites perles, bien à l’abri dans leur imagination.

Belle occasion pour le commun des Camerounais de scruter Jean Pierre Bekolo, sous un angle que peu de personnes lui connaissent. Pour ces RAVY, le célèbre réalisateur reste dans son champ de confort et présente une installation autour du cinéma. On parle de 7e art, mais aussi de temps. « Comment fait-on le cinéma du futur ? Comment le passé peut-il s’incruster dans le futur et le modifier ? », questionne-t-il. Jean Pierre Bekolo était aussi là en vidéo avec « Naked Reality »; et une série de clichés présentant son installation « Une Africaine dans l’espace », morceau de l’exposition « Diaspora » au Musée du Quai Branly à Paris.

Les acteurs de cette biennale, réunis autour du thème « (Contemporalités) » à cette expo finale par le curateur Landry Mbassi, sont photographes, peintres, sculpteurs, vidéographes… Concepts différents, mais un seul trait d’union, leur capacité à transporter ici et ailleurs tous les heureux élus qui prêtent un œil attentif à leurs œuvres. Le travail épique du sculpteur Francis Sumegne a côtoyé celui d’une jeune génération à la tête bien faite. Entre autres : Kari Nzante qui recherche la réalité par ses tableaux. Boris Nzebo apportant ses toiles aux couleurs urbaines. Valery « Tito » Chifor avec ses photos à mi-chemin entre lumière et opacité. Yvon Ngassam invitant au calme avec ses clichés sous l’intitulé « Quiet ». Jean David Nkot interrogeant la notion d’affranchissement par ses tableaux, timbres aux proportions colossales.  

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