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Dossier de la Rédaction

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Comme des mousquetaires…

boxe-camerounaiseQuatre Camerounais vont tenter d’obtenir une médaille à Rio.

Avoir le porte-étendard du pays dans les rangs, cela met doublement la pression aux boxeurs camerounais. Simplice Fotsala (49 kg), Smaila Mahaman (64 kg), Wilfried Seyi (75 kg), porte étendard et Hassan Ndam Njikam (89kg) sont quatre combattants d’élite, déterminés et dévoués. Dès le 6 août, début des compétitions de boxe, ils monteront sur les rings au nom du Cameroun. Leurs adversaires ne seront connus qu’à l’issue du tirage au sort mais, en chacun  bouillonne l’envie de faire ses preuves comme ces aînés médaillés (Joseph Bessala : médaillé d’argent aux Jeux de Mexico en 1968 et Martin Ndongo Ebanga : médaillé de bronze aux Jeux de Los Angeles en 1984).

Hassan Ndam Njikam, le plus âgé de la Team Cameroun (32 ans), connaît les compétitions de haut niveau. Lui a la technique et est habitué des J.O où ses coéquipiers chercheront des repères. Hassan, c’est l’élément fédérateur dans ce groupe, le « grand frère ». Pour emprunter à la téléréalité, il conseille, incarne l’autorité et la voie à suivre. Avec Hassan Ndam, Smaïla Mahaman est l’autre pugiliste à avoir déjà eu droit à un tour aux Jeux olympiques.  En 2008 à Beijing, en Chine, il montait sur les rings et sortait en seizièmes de finale. « Nous savons que nous avons toutes nos chances. Après le tirage au sort, tout sera possible », rassure le président de la Fédération camerounaise de boxe, Bertrand Magloire Mendouga. Pour les boxeurs camerounais, c’est le plaisir avant la « guerre », même s’ils sont tous là pour le podium. Des graines de champions qui tenteront de germer sur les rives brésiliennes.

 

 




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