C’était au tour de la région de recevoir la caravane de plaidoyer pour le leadership et le partenariat en matière de protection des droits de l’enfant.

Le diagnostic est sans équivoque. La mortalité infanto-juvénile, selon les investigations et les données fournies par les organismes internationaux spécialisés tels que l’OMS, l’Unicef et autres, reste élevée dans notre pays, et singulièrement, la région du Nord. Sur le plan national par example, le taux de mortalité infanto-juvénile, relativement élevé par rapport aux autres pays de la sous-région, est de 122 pour 1.000 naissances vivantes.

C’est donc fort de ce constat et cette situation on ne peut plus préoccupants que le gouvernement, avec l’appui de certains partenaires et organismes humanitaires internationaux, à l’instar de l’Unicef, l’OMS, entre autres, a entrepris la mise en place et l’animation d’une initiative visant à renforcer l’engagement et le leadership des gouverneurs de région dans l’atteinte des objectifs d’éradication de la polio, de la promotion de la vaccination de routine, de prévention de la maladie à virus Ebola, de l’enregistrement des naissances et de lutte contre le mariage des enfants.

Après les régions de l’Extrême-Nord, du Centre, du Littoral, de l’Ouest, de l’Est et de l’Adamaoua, c’était au tour de la région du Nord d’abriter le «Forum de plaidoyer pour le leadership et le partenariat en matière de santé et de protection de l’enfant camerounais». Atelier de deux jours, ouvert, le 2 août 2016, par le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i. Opportunité, comme l’a indiqué, à l’occasion, la représentante résidente de l’Unicef au Cameroun, Félicité Tchibindat, de communion entre les autorités administratives, municipales, traditionnelles, religieuses, les élus locaux et du peuple, les élites et autres forces vives de la région.